Le défenseur Montpelliérain revient sur sa première saison avec l'effectif professionnel et évoque le match de Toulouse qui se jouera samedi à 21h00.
Benjamin, tu es de retour après deux rencontres avec l'équipe de France Espoirs. Comment cela s'est il passé ?
Ca s'est bien passé. J'ai été titulaire lors du premier match et je suis rentré pendant le second. Dans l'ensemble ça a été plutôt positif. Cela m'a permis de tourner la page du revers face à Lens et d'avoir les yeux tournés vers autre chose.
Justement ce revers, comment l'expliques tu ?
Je pense qu'il faudra retenir les leçons de cette défaite. A titre personnel, je pense que j'ai été trop passif en première période. Je n'ai pas assez gagné de duels. Cela a été un petit peu mieux au cours des 45 dernières minutes mais quand on est onze joueurs à passer au travers, c'est sur que prendre un bouillon est logique !
Tu as montré une certaine polyvalence depuis le début de la saison. A quel poste te sens tu le plus à l'aise ?
Peu importe. C'est sur que je suis plutôt un défenseur central mais je peux évoluer aux autres postes. Si je dois jouer ailleurs, je le ferais. Je pense avoir effectué une bonne première partie de saison et qu'actuellement c'est un peu plus délicat. Je suis parfaitement conscient que ma deuxième partie de saison est moins bonne que la première. Mais je suis encore en apprentissage. Je pense que si je parviens à gommer certaines de mes erreurs, je vais pouvoir franchir un palier. On m'avait prévenu qu'après une période d'enthousiasme où tout est positif, il y a une période de flottement. Je suis en train de la vivre actuellement même si je ne me l'explique pas forcement. Je fais toujours les mêmes efforts. Connaitre une période comme celle ci ne peux que m'aider à grandir. L'apprentissage du haut niveau passe aussi par là. La saison passée, Younes (Belhanda) avait connu une période faste avant de moins jouer par la suite. Et quand on voit comment cela se passe pour lui cette année, si je peux suivre le même chemin que lui, ça me plairait bien (rires).
Montpellier se déplace à Toulouse avec quelles ambitions ?
On va essayer d'aller accrocher un résultat à Toulouse. On montre peut être plus de valeurs de combats à l'extérieur. Mais c'est inconscient car à la Mosson on a autant envie de gagner. On se sent peut-être plus en danger à la Mosson, devant notre public. Si on est plus à l'aise à l'extérieur, c'est aussi parce qu'on aime bien jouer en contre. L'arrivée d'un joueur comme John (Utaka) confirme cette tendance.
La tête n'est elle déjà pas à la finale du 23 avril ?
Non. On pourrait peut-être s'en servir comme excuse mais ce n'est pas ça. Bien sur qu'une finale est quelque chose de magnifique à jouer mais je pense pas que cela nécessite d'y penser 3 semaines avant. La motivation, on l'aura, ce n'est pas un soucis. Mais chaque chose en son temps.
