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Ryad Boudebouz, l’art de la passe

Elu joueur du mois de février par les internautes du site officiel du MHSC, Ryad Boudebouz est en grande forme. A l’aube de la réception de Nice, il revient sur sa saison personnelle et la bonne passe actuelle de son équipe.

Tu viens d’être élu joueur du mois de février par les supporters du MHSC. Comment as-tu vécu cette distinction ?
C’est bien d’être reconnu par ses supporters car, quand c’était difficile, j’ai fait beaucoup d’efforts pour atteindre mon niveau d’aujourd’hui. Mes coéquipiers ne m’ont pas lâché. Ils ont fait les efforts avec moi. Cette distinction me fait plaisir mais je préfère tout de même qu’on atteigne vite le maintien. Après, on pourra se faire plaisir car cette saison a été très compliquée.

Quel regard portes-tu sur tes performances personnelles depuis le début de la saison ?
Le début de saison a été difficile par rapport aux résultats. Du coup, dans ces circonstances, c’est difficile d’analyser des performances individuelles. Disons que, ce qui change par rapport à Bastia, c’est que j’ai mis moins de temps à m’adapter. Vu la situation du club, j’ai dû m’adapter plus vite, me rapprocher des joueurs pour que ça marche… et au final, je pense que c’est la bonne solution parce qu’on est en train de redresser la barre. Cela fait vraiment plaisir car dans cette équipe il y a vraiment de bons joueurs et de bons mecs.

Tu avais dit à ton arrivée que tu aurais besoin de 2 ou 3 mois pour t’adapter. Tu sens que c’est chose faite aujourd’hui ?   
Oui. Il y a eu cette période sans résultat au début de la saison qui n’était pas forcément méritée, à commencer par cette première défaite contre Angers où nos adversaires ont eu deux occasions et marquent deux buts. Après, quand la spirale négative s’installe, le doute arrive aussi dans la tête des joueurs et ce n’est plus pareil. Ça fait basculer une saison. À l’inverse quand tu fais 2 ou 3 bons résultats d’entrée tout bascule positivement dans la tête et tu abordes les matchs autrement. Aujourd’hui, c’est ce qui est en train de se passer. Depuis que le coach est arrivé, on est allé gagner à l’extérieur puis on a enchaîné. Quand on entame un match on est confiant, on va chercher l’adversaire plus haut. Ça nous permet à nous les éléments offensifs de gagner les ballons plus hauts et de faire moins d’efforts défensifs. Ça change totalement un match et une saison.


 

quand j'arrive face au gardien, Si je peux donner le ballon et que mon équipier est mieux placé, je vais la donner, tout simplement

Quel a été le match déclic selon toi ?
La victoire contre le GFC Ajaccio parce que c’est un succès 4-0, sur un terrain difficile, avec la manière et un état d’esprit irréprochable du début jusqu’à la fin de notre part.

Tu fais partie de ces n°10 comme Féret aujourd’hui ou Jérôme Leroy par le passé, pour qui la passe est un art. Que représente le fait d’offrir un but pour toi ?
C’est comme un attaquant qui aime marquer des buts. Nous, nous sommes des joueurs  qui aiment faire marquer. Pour ma part, si quand j’arrive face au gardien, je peux donner le ballon et que mon équipier est mieux placé, je vais la donner, tout simplement. Faire marquer pour moi c’est tout aussi beau qu’un but. Être passeur, quand tu joues au foot, ça ne s’apprend pas, c’est inné.

Qu’est-ce que ça fait d’être derrière Ibrahimovic et Di Maria au classement des meilleurs passeurs de L1 (10 pour les 2 Parisiens, 8 pour Ryad NDLR)
Ce n’est pas que ça ne m’intéresse pas, mais la seule chose que je veux pour l’instant c’est le maintien du club en L1. Après, si on peut améliorer nos statistiques individuelles, on le fera mais seulement une fois le maintien acquis.
 
Sur le plan collectif, comment vis-tu cette période de remontée de l’équipe au classement ?
C’est vrai que ce redressement fait du bien mais on reste prudents. On est content de gagner les matchs mais il y a cette volonté d’atteindre la barre des 42, 43 points le plus rapidement possible. Pour l’instant, nous sommes dans une phase où quand on prend 3 points, on est évidemment content samedi soir puis le dimanche, mais dès le lundi on se dit qu’on peut à nouveau attraper un résultat positif et ont fait le maximum pour. Aujourd’hui , ça va mieux sur le plan comptable, mais rien n’est acquis non plus. On reste concentré pour l’obtenir et on pourra ensuite décompresser et jouer libérés car cette saison a été très difficile.

il y a une forme de restpect qu'on doit avoir de joueur à coach et aussi cette affinité qui fait que quand je joue j'ai envie d'aller à la guerre pour mon entraîneur

Tu parlais de ton adaptation. C’est important pour toi de bien connaître tes coéquipiers et de bien comprendre leurs déplacements ?
C’est certain. Quand tu joues avec Mustapha (Yatabaré) ou Kévin (Bérigaud) par exemple, tu sais qu’ils ne font pas les mêmes appels. Kévin est plus un joueur de profondeur et Mustapha un attaquant qui peut jouer en remise. Chacun a sa manière de se déplacer… et ça, ça ne s’apprend pas en une semaine ou deux. Au fil du temps, c’est plus facile. Il y a des affinités qui se créent, ce qui est très important. Je suis un affectif. J’ai besoin de bien m’entendre avec les gens qui m’entourent, besoin de rigoler au quotidien, de sortir des blagues que ce soit avec mes coéquipiers, avec le staff médical ou même avec le coach. Il y a une forme de respect qu‘on doit avoir de joueur à coach et aussi cette affinité qui fait que quand je joue j’ai envie d’aller à la guerre pour mon entraîneur et je sais que si demain je me fais tuer dans les médias il sera là pour moi.

Tu es le seul joueur de l’effectif qui a connu Frédéric Hantz avant sa venue au MHSC. Comment le décrirais-tu et comment le trouves-tu depuis son arrivée ?
Il est comme il était à Bastia. Il vit le moment présent et profite de son métier. Je pense aussi que le recul qu’il a pris par rapport à cette année loin des terrains où il n’a pas dirigé d’équipe lui fait prendre encore plus conscience que c’était le plus beau métier du monde, qu’il fallait vivre ces moments pleinement et se lâcher sans se prendre la tête. Quand il est arrivé, il nous a fait passer ce message d’arrêter de calculer ou de penser au futur et de simplement profiter du moment présent ensemble. Quand il faut être sérieux, il l’est mais c’est aussi quelqu’un qui sait chambrer.

Un mot sur votre adversaire de samedi soir, l’OGC Nice.
C’est une belle équipe mais qui, sans Hatem Ben Arfa a un manque offensif qui s’est ressenti ces dernières semaines. Hatem est un joueur qui peut faire plier une défense à lui tout seul. Quoi qu’il en soit, cette équipe pratique un très beau football.

Comment envisages-tu la fin de saison ?
Je la vois belle. Je l’espère aussi. J’ai envie qu’on atteigne ce maintien le plus rapidement possible et aller chercher plus haut ensuite si on le peut. Aujourd’hui le championnat est très serré et si on fait encore une belle série de 3 ou 4 matchs, on va respirer, être soulagé. Si on peut attraper la 1ère partie du tableau, pourquoi pas. Maintenant nous en sommes encore loin. Chaque chose en son temps.

Pour conclure, quels sont tes objectifs personnels et collectifs pour cette fin de saison ?
Obtenir le maintien, faire marquer et marquer parce que je sais marquer aussi… et ça il faut que je le montre plus (sourire).

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