Né à Montpellier et formé au club, le milieu de terrain montpelliérain nous livre ses impressions avant ce dernier match de la saison.
Jamel. Dans quel état d’esprit es-tu avant ce dernier match de la saison face à Auxerre ?
Tout va bien. Plus que deux jours, et nous saurons si on est champion ou pas. Il nous manque un point et on va tout faire pour le prendre dimanche.
Comment gérez-vous cet avant-match un peu particulier ?
On prépare cette rencontre comme tous les autres matchs. Ce sont toujours les mêmes rituels : le jeudi, la récupération, les petits toros, les pizzas ensuite… Rien ne change. On prépare la rencontre sereinement. Nous sommes devant, alors nous n'avons pas de pression à avoir. C'est un match très important pour le club, pour les supporters, pour nous les joueurs aussi. On a conscience que c'est peut-être un des matchs les plus importants de l'histoire du club mais il ne faut pas se mettre de pression supplémentaire car sinon on risque de déjouer. Le plus important c'est de jouer notre football, de se préparer tranquillement et de jouer comme nous l'avons fait jusqu'à présent. Il y a une vraie ferveur autour de nous mais rien n’est fait. On verra ça dimanche soir.
Tu évoques cette attente du public. Quel regard portes-tu là-dessus ?
Quand j'ai vu les images de la Place de la Comédie le soir du match de Lille, c'était impressionnant. Je ne l'avais jamais vue comme ça. Ça fait plaisir.
Lors des deux derniers déplacements à Toulouse et à Rennes, vous avez presque semblé plus à l'aise qu'à domicile. Comment expliques-tu cela ?
Il est certain que nos deux derniers matchs à l'extérieur été très accomplis. On s'attendait à deux matchs très difficiles que ce soit à Rennes ou à Toulouse. On a joué notre jeu, on a été solides défensivement et on a su exploiter notre moindre occasion. À nous d'essayer de faire la même chose face à Auxerre. Les Bourguignons sont certes moin
s bien classés que Toulouse et Rennes mais je pense que pour leur honneur, ils auront à coeur de faire un gros match contre nous devant leur public. Il ne faut pas s'attendre un match facile.
On imagine que pour toi qui es né à Montpellier et formé ici c'est un week-end un peu particulier…
C'est une fierté pour moi de faire partie de cette superbe aventure, surtout quand je vois qu'il y a quatre ans le club était au bord du gouffre. Je suis très heureux pour le club, pour tous les supporters mais il faut continuer en gardant la tête sur les épaules. Le travail n'est pas fini. On doit encore accomplir de belles choses.
