Laurent Pionnier, le portier pailladin, revient sur le succès des siens face à Valenciennes et nous livre son sentiment à quelques heures de la rencontre face au Paris Saint-Germain.
Laurent, le match face à Valenciennes doit avoir un effet positif sur le moral des troupes...
C'est sûr que psychologiquement, c'est le type de scénario idéal. Un résultat comme celui là nous aide forcement à nous mettre sur les bons rails pour cette 1/2 finale. On connait tous l'importance de l'aspect psychologique dans le football et sur un groupe. Avoir empoché les trois points face à Valenciennes nous a mis du baume au coeur, c'est sûr !
Montpellier joue une rencontre importante ce soir, face au PSG...
Oui, c'est une 1/2 finale. Ce n'est pas la première du club mais dans cette compétition, on pourrait atteindre pour la première fois la finale. C'est un match important pour nous, les joueurs, mais aussi pour tout le club. Nous allons tacher d'effectuer un bon match.
D'où vient le danger dans une équipe comme le PSG ?
Je crois que le PSG est en super forme. Le danger vient donc de partout. C'est une équipe en pleine confiance. Avant de penser au Stade de France, on pense donc à cette rencontre qui va être compliquée. A nous de tout mettre en oeuvre pour stopper leur bonne série !
N'est ce pas difficile de ne jouer que quelques rencontres de temps en temps ?
Je me prépare chaque semaine pour jouer. Cela arrive parfois quand on ne s'y attend pas comme contre Valenciennes. C'est sur qu'un manque de rythme et de compétition se ressent mais j'essaie de combler ça par mon expérience. Quand j'ai la chance de jouer, j'essaie d'être le meilleur possible et de montrer que l'on peut compter sur moi, tout simplement...
Tu as prolongé ton contrat avec Montpellier de trois années supplémentaires...
Oui. je voulais poursuivre l'aventure dans un club et un environnement où je me sens bien. Montpellier est un club spécial pour moi et il restera à jamais gravé en moi. Je ne sais pas si je terminerai ma carrière ici. Mon contrat prendra fin quand j'aurai 32 ans et j'espère ne pas prendre ma retraite à cet âge-là. En attendant, cette coupe vient à point nommé pour écrire une page dans l'histoire du club.
