Ce samedi à Rennes, le milieu de terrain de 22 ans a disputé son 150ème match toutes compétitions confondues sous les couleurs montpelliéraines. Un chiffre symbolique sur lequel il revient avec fierté et humilité.
Que représente pour toi ce 150e match disputé sous les couleurs du MHSC ?
C’est quelque chose de très symbolique. Avoir disputé 150 matchs en pro à 22 ans, en plus avec son club formateur, ce n’est pas anodin et c’est forcément une grande fierté. Ça montre que j’ai été régulier dans mon travail. C’est une certaine forme de récompense de tout ce que j’ai accompli jusqu’à maintenant, même si je sais pertinemment que j’ai encore plein de choses à accomplir.
Face à Brest le 14 janvier dernier, tu es aussi devenue le 1er joueur né au 21e siècle à atteindre 100 titularisations dans l'élite, à 22 ans et 112 jours…
C’est un beau record. J’en reviens à la forme de régularité dont je parlais précédemment. Ça prouve que le staff vous fait confiance et que vous faites partie intégrante de l’équipe. Ça montre que mes performances sont la plupart du temps au niveau, mais il faut que ça dure. C’est à moi de continuer à travailler et à être régulier dans tout ce que je fais, que ce soit à l’entraînement ou en match. La régularité est un mot qui revient souvent mais, pour moi, c’est la clé.
Tu te voyais arriver aussi vite à 150 matchs en pro avec Montpellier ?
Honnêtement non. Tout est allé très vite. Je ne m’attendais pas à arriver aussi rapidement dans le groupe et encore moins à être titulaire 15 jours plus tard contre Rennes pour mon premier match de championnat (lors du 1er match de la saison 2019-2020, NDLR), alors que je n’avais pas encore 18 ans. Depuis, j’essaie de travailler tous les jours pour combler tous les manques que j’ai et devenir le joueur le plus complet possible.
Quel est ton meilleur souvenir parmi ces 150 matchs ?
Il y en a pas mal. Les premiers matchs reviennent d’abord en tête, surtout le premier contre Rennes à la Mosson. Les 20 premières minutes, tu sens une certaine forme d’excitation, on a l’impression que ça vaut 10 fois plus vite qu’en U19 ou en réserve, même si j’ai très peu joué dans cette dernière catégorie. Après, quand on a pris la température avec le public et le rythme du match, tout vient petit à petit et on se dit que ce n’est qu’un match de foot, même si c’est très important. Au rayon de mes meilleurs souvenirs, je me souviens aussi de matchs références comme notre victoire 7-0 à Brest, mais celui qui revient évidemment en premier, c’est la victoire dans le derby contre Nîmes. Ça c’était vraiment un moment très fort. J’espère que nous en vivrons d’autres ensemble.
Le prochain but c’est pour quand ?
Ce n’est pas passé loin le week-end dernier contre Lille, mais je n’ai pas eu de réussite et on est tombé sur un grand gardien en face. Ça viendra quand ça viendra, mais l’important c’est que l’équipe aille bien. Que je marque ou que ce soit quelqu’un d’autre, c’est pareil.
Après le déplacement à Rennes, vous enchaînez directement par la réception de Nice en huitième de finale de Coupe de France ce mercredi à la Mosson. Comment abordes-tu cette rencontre ?
Nice est une équipe difficile à jouer. On le sait, puisqu‘elle est déjà venue à La Mosson en championnat cette saison. Après, c’est un match de coupe, devant notre public, on sait qu’il y a peu de matchs pour arriver au bout et disputer la finale. C’est un objectif atteignable. On va se donner à 200 % pour passer ce tour et rendre fier l’ensemble du club et de nos supporters.
En championnat c’est aussi difficile comptablement. Tu gardes confiance ?
Bien sûr que oui ! Il le faut ! Je l’ai souvent dit, mais on a vécu ça l’année dernière et on n’a vraiment pas envie de le revivre cette année. Ce sont des moments compliqués, qui nous font apprendre aussi, mais j’espère que le fait d’avoir vécu ces moments difficiles l’année dernière nous permettra de mieux les gérer cette saison pour prendre les points le plus rapidement possible et se mettre à l’abri.
