Viktor veut perpétuer la dynastie des Džodić | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Viktor veut perpétuer la dynastie des Džodić

Le jeune gardien montpelliérain s’apprête à disputer l’Euro U17 avec l’équipe nationale serbe, un an après son frère Stefan. Nous sommes partis à sa rencontre avant le premier match de la compétition, ce jeudi contre la Slovénie.

Chez les Džodić, chacun son poste. Personne n’a oublié Nenad, le père, Montpelliérain à 2 reprises entre 1997 et 2004 puis de 2007 à 2012 et qui a porté le maillot pailladin sur ses épaules 262 fois. Son fils aîné, Stefan, milieu de terrain de son état, évolue pour sa part en milieu de terrain chez les U19 après avoir fréquenté jusque-là toutes les catégories de jeunes du club. De 20 mois son cadet, son frère Viktor a suivi la même trajectoire. Né à Montpellier il est arrivé au MHSC en U7… mais a étonnamment choisi le poste de gardien : « Quand j’ai commencé à jouer au foot, pas encore en club mais avec mon père et mon frère, je voyais souvent Stefan marquer des buts et ça m’a donné envie de les arrêter, donc je voulais aller dans les cages juste pour ça ! » (rires).

Pourquoi gardien ? Je voyais souvent mon frère marquer des buts, alors ça m'a donné envie de les arrêter ! (rire)

La raison est sans doute un peu plus profonde car tandis que son frangin taquinait déjà le ballon sur le rectangle vert, Viktor a dans un premier temps préféré le parquet des terrains de handball, mais toujours au poste de dernier rempart. « C’est vrai qu’il faut être un peu fou pour être gardien de hand, mais d’un autre côté c’est ce qui me plaisait ! », assure Viktor sans se départir une seule seconde de son sens de l’humour. Mais, très vite, la passion pour le foot a pris le dessus : « J’ai vu jouer mon père quand j’étais petit, même si je n’en ai que de vagues souvenirs car j’étais très jeune puisque je n’avais que 5 ans quand il a arrêté sa carrière, explique-t-il plus sérieusement. Ce qui a fait basculer mon choix en faveur du foot ? L’amour de ce sport, tout simplement. Mon père était footballeur, mon frère commençait déjà à jouer aussi, donc c’est venu naturellement. » Avec un tel héritage familial, difficile de résister en effet, mais Viktor y voit plus une fierté qu’une pression : « Être le fils de Nenad Džodić, c’est d’abord et avant tout un honneur et aucunement un poids. Je n’ai aucune pression ou aucun stress par rapport à ça. Pour moi, ce n’est qu’un plus car il peut me donner des conseils. C’est un point positif et surtout pas négatif. » Comme son père et son frère avant lui, ce gardien longiligne, explosif et habile des deux pieds, s’apprête aussi à défendre les couleurs de la Serbie qui débute l’Euro U17 ce 17 mai contre la Slovénie « Mon père a joué pour la Yougoslavie et pour la Serbie, mon frère a commencé à jouer pour la Serbie un an avant moi et ça me paraissait tout naturel de poursuivre cette lignée-là. Je ne me suis pas posé de questions, explique cet admirateur du gardien d’Arsenal Aaron Ramsdale. J’ai commencé la saison passée, en U16, j’étais n°3, puis n°2 et puis j’ai réussi à obtenir des titularisations. C’est une grande fierté pour moi. Je sais que je suis encore loin de la sélection A, que j’ai beaucoup de choses à apprendre et de travail à effectuer mais c’est un objectif qui reste évidemment dans un coin de ma tête. »

Être le fils de Nenad Džodić, c’est d’abord et avant tout un honneur et aucunement un poids. Je n’ai aucune pression ou aucun stress par rapport à ça

En attendant, Viktor savoure d’avance l’idée de disputer l’Euro U17 qui débute aujourd’hui en Hongrie. Et ce n’est pas le programme copieux qui attend les Serbes au 1er tour, avec l’Espagne, Italie et la Slovénie au menu, qui atténue son enthousiasme : « Il est évident que c’est un groupe très difficile. On connaît un petit peu la Slovénie pour l’avoir affrontée récemment en match amical mais beaucoup moins l’Espagne et l’Italie. On sait cependant que ce sont deux très belles nations de football et que ça nous promet de très belles rencontres. Aucune d’entre elles ne sera facile. »

Certes, mais l’équipe serbe qui évolue plus généralement dans un système en 3-4-2-1, à l’image de l’OM cette saison, a aussi pas mal d’arguments à faire valoir : « Je trouve que nous sommes une équipe plutôt complète. On dispose de joueurs avec des profils différents et c’est ce qui fait la force de notre groupe. C’est un groupe solide avec beaucoup de qualités offensives, explique Viktor. Nous essayons toujours d’imposer notre style de jeu car nous sommes une équipe qui aime avoir le ballon et je pense qu’on se comportera ainsi quel que soit notre adversaire. Après, c’est au staff de décider bien sûr. »

Avec Yanis (Issoufou), le feeling  est tout de suite passé. Se retrouver en finale ce serait quelque chose de magnifique

Amateur de jeu vidéo, fan de NBA et plus particulièrement des Brooklyn Nets, Viktor Džodić, pourrait retrouver dans cet Euro son coéquipier au MHSC, l’attaquant Yanis Issoufou « Yanis espérait bien qu’on soit dans la même poule pour être certain que l’on se rencontre mais, pour ma part, j’espère qu’on se croisera le plus tard possible dans la compétition et pourquoi pas en finale, sourit Viktor. Yanis est quelqu’un de très calme. Il est arrivé cette année à Montpellier et le feeling est tout de suite passé entre nous. C’est un joueur très à l’aise avec le ballon et qui possède une bonne finition devant le but. Se retrouver en finale ce serait quelque chose de magnifique. »

Secrètement (bon, plus franchement maintenant…), Viktor espère aussi aller un peu plus loin que son frère Stefan, éliminé en demi-finale de cette même compétition la saison passée « Bien sûr, ne serait-ce que pour le chambrer ! » affirme Viktor dans un large sourire, avant d’ajouter : « Plus sérieusement, mon frère était à fond avec nous durant le dernier tour de qualification. Je sais qu’il sera l’un des premiers supporters de notre équipe et j’espère que nous irons le plus loin possible dans cette compétition. C’est une expérience passionnante à vivre. J’ai hâte d’y être. »

Personnage plutôt calme hors du terrain, qui aime « passer du temps en famille même si ça fait toujours plaisir de voir des amis » et actuel élève de première générale, Viktor n’oublie pas, même lorsqu’il s’agit de parler de l’Euro U17 avec la Serbie, d’y associer « sa fierté de représenter le MHSC », que ce soit en sélection ou au quotidien à Grammont : « Mon attachement au club est très important, souligne-t-il. Mon père y a joué, donc il m’en a inculqué les valeurs et je suis fier de les défendre au quotidien. Être en sélection serbe aujourd’hui montre aussi la qualité du travail qui est effectué ici, au Centre de Formation. »

Mon attachement au club est très important. Mon père y a joué, donc il m’en a inculqué les valeurs et je suis fier de les défendre au quotidien. Être en sélection serbe montre aussi la qualité du travail qui est effectué ici, au Centre de Formation.

S’il a passé la majeure partie de la saison en U17, Viktor a tout de même participé à un match en étant surclassé en U19. La preuve d’une belle qualité et l’occasion aussi d’évoquer la saison de son ‘’équipe d’attache’’ « Nous avions bien commencé le championnat avec les U17, avant de buter sur quelques matchs, à tel point qu’aujourd’hui la qualification pour les playoffs me semble compromise. C’est dommage, souligne-t-il. Concernant les U19, je suis content de voir qu’ils sont bien placés puisqu’ils sont leaders du championnat avec la qualification pour les playoffs en ligne de mire. » (ajuster en temps voulou)

Concernant les objectifs à plus long terme, Viktor Džodić ne peut s’empêcher de rêver de porter un jour le maillot de l’équipe première du MHSC, aux côtés de son frère aîné Stefan : « C’est un objectif et c’est ce que l’on espère un jour tous les deux avec mon frère, que ce soit avec notre club de cœur mais aussi en sélection, conclut-il. Mais nous sommes tous les deux conscients qu’il nous reste beaucoup de travail à effectuer pour atteindre cet objectif-là même si ce serait magnifique. »  Un Džodić qui se respecte ne s’enflamme pas, il travaille et met toutes les chances de son côté, avec respect et humilité, à l’image de ce qu’était leur père, Nenad lorsqu’il défendait les couleurs du club pailladin… Et ses fistons ont à coup sûr retenu la leçon.

Crédit photo : MHSC et Férération serbe de football

Le programme

PHASE DE GROUPE

Mercredi 17 mai

  • Ecosse vs France (16h30, Nagyerdei Stadium, Debrecen)

jeudi 18 mai

  • Serbie vs Slovénie (17h, Telki Training Centre, Telki)

Samedi 20 mai

  • France vs Allemagne (20h, Balmazújváros City Stadium, Balmazújváros)

Dimanche 21 mai

  • Serbie vs Italie (20h, Hidegkuti Nándor Stadium, Budapest)

Mardi 23 mai

  • France vs Portugal (15h, Balmazújváros City Stadium, Balmazújváros)

Mercredi 24 mai

  • Espagne vs Serbie (17:00, BSC Stadium, Budaörs)

PHASE à ELIMINATION DIRECTE

  • Quarts de finale : Samedi 27 mai
  • Demies-finale et matchs de Play-offs (les deux quarts de finalistes  battus ayant effectué le meilleur parcours en phase de poule  s’affrontent pour déterminer le 5ème du classement final du tournoi qui se qualifiera ainsi, comme les 4 demi-finalistes pour la Coupe du Monde de la catégorie, prévue du 10 novembre au 2 décembre) : mardi 30 mai
  • Finale : Vendredi 2 juin

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