Arnaud Souquet entre dans le club des 100 | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Arnaud Souquet entre dans le club des 100

Ce dimanche contre Rennes, le latéral droit montpelliérain a effectué sa 100e apparition sous le maillot orange et bleu, toutes compétitions confondues. À cette occasion, il est revenu sur ce chiffre symbolique, son attachement au club, ses souvenirs ainsi que sur la saison actuelle.

LE CAP DES 100 MATCHS AVEC LE MHSC

Arrivé durant l’intersaison 2019, Arnaud Souquet a disputé sa première rencontre officielle sous le maillot orange et bleu contre Rennes à La Mosson le 10 août 2019. Du 11 de départ aligné ce jour-là par Michel Der Zakarian, seul 5 joueurs sont encore au club (Dimitry Bertaud, Pedro Mendes, Joris Chotard, Jordan Ferri et donc Arnaud Souquet). Un tout petit peu plus de trois ans plus tard, le latéral droit montpelliérain a donc atteint ce magnifique chiffre de 100 matchs disputés toutes compétitions confondues avec le MHSC : « C’est très positif. Ça montre une certaine longévité, une certaine continuité dans ce club et dans les matchs que j’ai pu faire, explique-t-il. Ça montre aussi une certaine régularité car je pense que si je n’avais pas été performant, je n’aurais pas fait 100 matchs ici. D’ailleurs, le MHSC est le premier club avec lequel j’atteins cette barre des 100 matchs. Ça ne m’était jamais arrivé auparavant et ça représente quelque chose d’important pour moi. »

RÉGULARITÉ, ACTIVITÉ ET HUMILITÉ

Depuis son arrivée au MHSC, en 2019, Arnaud fait partie des quatre joueurs qui ont disputé 100 matchs ou plus avec le maillot montpelliérain sur les épaules. Seul Jordan Ferri (103), Joris Chotard (105) et Florent Mollet (parti cet été, 106) ont fait mieux. Un chiffre qui montre une certaine régularité et que l’intéressé analyse de la manière suivante : « Ça montre que, même si les coachs changent, j’arrive à enchaîner les matchs. Cela récompense aussi le travail que j’effectue au quotidien. Si je n’étais pas bon à l’entraînement je pense qu’on ne me ferait pas jouer. »

Le n°2 montpelliérain est le joueur qui centre le plus dans le jeu depuis 2019 (207), la preuve d’une certaine activité offensive et du fait qu’Arnaud est très actif dans son couloir. Cela dit, l’intéressé, toujours franc et humble, tient à relativiser cette statistique : « Le problème de cette stat’, c’est qu’il faudrait voir le pourcentage de centres réussis (sourire). Plus sérieusement, lors de mes deux premières saisons Gaëtan (Laborde) et Andy (Delort) demandaient beaucoup de ballons sous forme de centres. Depuis la saison dernière, c’est un peu différent, mais je pense que le centre constitue une facette de mon jeu que je peux et que je dois améliorer. » Il n’empêche, cela montre qu’Arnaud Souquet a une grosse activité et qu’il prend des risques sur le plan offensif : « J’ai toujours été comme ça. Que je sois bon ou moins bon, j’ai toujours tout donné. Je ne joue pas l’économie et c’est vrai que, du coup, je peux parfois passer au travers… mais je pense que, dans l’ensemble, je n’ai pas non plus fait beaucoup de matchs catastrophiques sur des longues séries. »

 

SA RELATION AVEC JORDAN FERRI

Quand on regarde le jeu d’Arnaud Souquet à la façon de la célèbre palette de Philippe Doucet qui a bercé les abonnés Canal+ pendant de nombreuses années, on se rend compte que le natif de Paris a une relation très particulière avec Jordan Ferri. Jordan est en effet le joueur auquel Arnaud adresse et dont il reçoit le plus de passes, et aussi celui avec lequel il a joué le plus de minutes en matchs officiels : « Ça ne m’étonne pas, sourit Arnaud. Avec Jordan, nous avons cette connexion qui fait qu’on s’entend bien. En plus, on a le même âge. Tactiquement, il évolue aussi à un poste très proche de moi sur le terrain puisqu’on joue du même côté. Je sais quand je peux lui donner le ballon, on a nos habitudes, il sait qu’il peut me le donner aussi… c’est quelque chose de naturel. » Pour autant, là aussi, Arnaud tient à aller plus loin que cette statistique : « Je pense qu’offensivement il y a des joueurs que je pourrai toucher plus facilement aussi. Un garçon comme Téji (Savanier), j’aimerai le trouver plus facilement aussi mais c’est vrai qu’il est déjà plus haut sur le terrain, donc, sur la première relance c’est toujours plus facile de trouver un garçon plus bas et Jordan est très souvent disponible. » Un bel hommage et une confiance réciproque entre les deux hommes : « Je suis content qu’Arnaud arrive à ce cap des 100 matchs sous le maillot de MHSC, a tenu à souligner Jordan Ferri. On se connaît depuis l’âge de 15 ans et les équipes de France de jeunes, on s’est toujours suivi depuis et, quand j’ai su qu’il allait signer ici, j’étais très content de le retrouver. Arnaud est un bon joueur, mais aussi et surtout un bon mec. Son état d’esprit correspond parfaitement à celui du club et il le montre à chaque fois qu’il joue. C’est quelqu’un que j’apprécie sur le terrain et en dehors. Je suis très content et très fier d’évoluer au quotidien avec lui ».

SA POLYVALENCE, UN ATOUT DE PLUS

Les 100 matchs d’Arnaud Souquet avec le MHSC sont aussi marqués par sa polyvalence puisque le défenseur de 30 ans est capable de jouer au poste de latéral droit (le plus souvent), mais aussi à celui de latéral gauche et même en charnière centrale. Sans oublier qu’il peut évoluer dans une défense à 4 ou à 5 éléments : « que tu me demandes de jouer à gauche, à droite, dans l’axe ou même plus haut, je donnerai toujours le maximum, sourit-il. Je ne me plaindrais jamais de jouer à des postes différents car, tant que je peux apporter quelque chose à l’équipe, c’est toujours avec beaucoup de volonté et de bonheur. »

DEVENU CADRE D’UNE ÉQUIPE RAJEUNIE

À son arrivée, Arnaud Souquet entrait dans un projet où l’équipe montpelliéraine était assez expérimentée avec des joueurs comme Vitorino Hilton ou Daniel Congré pour ne citer qu’eux. Aujourd’hui, même si certains joueurs d’expérience sont restés (Savanier, Ferri…) et d’autres sont arrivés (Germain, Jullien…), l’équipe montpelliéraine a tout de même profondément été rajeunie. Du haut de ses 100 matchs avec le MHSC et de ses 144 apparitions en Ligue 1, tous clubs confondus, Arnaud Souquet fait donc partie des éléments expérimentés de cette effectif. Un rôle forcément différent mais que l’intéressé apprécie, même s’il commence comme souvent par une boutade : « Ça me met quand même un coup de vieux !, lance-t-il. Plus sérieusement, il ne faut pas oublier le contexte dans lequel nous étions. On a eu une demi-saison tronquée avec le covid puis les matchs à huis-clos, ce qui a induit une grosse baisse des entrées d’argent pour les clubs ; ensuite il y a eu la crise des droits télé qui a rajouté des éléments compliqués sur quelque chose qui était déjà fragile, mais malgré tout, même si je ne travaille pas à la comptabilité, je pense qu’on a la chance, et je pèse mes mots, d’être dans un club sain avec à sa tête des dirigeants qui font attention.  Aujourd’hui, le club a fait le choix de rajeunir son effectif. C’est très bien qu’il s’appuie sur son Centre de Formation et ces joueurs-là doivent prendre conscience de la chance qu’ils ont d’avoir un club qui leur fait confiance et leur donne du temps de jeu. Je suis bien placé pour le savoir. A eux d’en profiter, de continuer à s’améliorer et de toujours travailler parce qu’un championnat, c’est long ». Il poursuit : « C’est bien partir fort mais il faut tenir sur la durée car, au fil du temps, l’effet de surprise ne jouera plus ; les joueurs sont scrutés, analysés et c’est là que ça deviendra plus dur et qu’ils vont encore plus devoir s’accrocher. C’est là aussi que nous, les joueurs plus expérimentés, seront là pour les conseillers et les aider. » Le rôle des cadres étant aussi de calmer le jeu dans des périodes plus compliquées en termes de résultats, comme celle que le club traverse actuellement : « C’est une saison particulière avec 4 descentes et ce serait bien de prendre des points assez rapidement, souligne Arnaud. C’est une pression supplémentaire car il y a des gens qui comptent sur nous, qui travaillent au quotidien pour nous et on se doit de le leur rendre au maximum sur le terrain. »

LA SAISON DE L’EQUIPE

Bien qu’expérimenté, Arnaud Souquet vit pour la première fois de sa carrière un changement d’entraîneur en cours de saison, avec la promotion sur le banc de Romain Pitau en lieu et place d’Olivier Dall’Oglio : « On est tous responsables de cette situation, nous les premiers sur le terrain parce qu’on n’a pas fait ce qu’il fallait, estime l’ancien Niçois. Les dirigeants ont souhaité insuffler un souffle nouveau, pour réagir tout de suite et c’est à nous de concrétiser cela le plus rapidement possible sur le terrain même si nous avons démarré par deux matchs très difficiles contre Lyon et Rennes. Aujourd’hui, nous ne sommes pas à la place où nous espérions être, mais les faits sont là. » La tentation est donc grande de lui demander son analyse de la situation : « La première chose qui est très difficile à expliquer, c’est comment on a pu faire six aussi bons premiers mois la saison dernière – même si, avec le recul, on était peut-être un peu en surrégime – puis vivre ensuite une deuxième partie de saison passée aussi compliquée. Nous avons vraiment essayé de faire table rase de cela cet été, on est vraiment reparti avec beaucoup d’envie et de plaisir mais, parfois, ça tourne moins bien. On travaillait vraiment beaucoup et quand on voyait que, le week-end, ça ne payait pas, c’est bien que quelque chose ne tournait pas. Il y avait sans doute un manque de confiance et, dans ces cas-là, il vaut mieux se concentrer sur nous-mêmes et continuer à travailler. C’est  ce que nous faisons au quotidien pour faire tourner les choses dans le bon sens. J’espère que ça va payer. » L’occasion aussi de lui demander ce qu’apporte Romain Pitau depuis son arrivée au poste d’entraîneur principal : « Il est là depuis très peu de temps et quand tu commences par des matchs contre Lyon et Rennes, ce n’est pas simple non plus, analyse d’emblée le joueur formé à Lille. Il apporte un souffle nouveau, une nouvelle vision, de nouvelles idées. Il a été joueur dans un passé récent donc pas mal d’entre nous le connaissions déjà. Il essaie d’amener une dynamique, de revenir peut-être à ce que Montpellier représentait à une période et représente toujours, parce que c’est important de le ré-inculquer. Après, le plus difficile, c’est qu’il ne faut pas confondre avoir l’Esprit Paillade et commencer à envoyer des tacles à tout-va pour prendre des rouges dans tous les sens. Ce n’est pas du tout ce qui va nous servir, mais, par contre, il faut retrouver ces valeurs de don de soi sur le terrain. Si tout le monde donne tout, je pense qu’à un moment donné, ça tournera, c’est certain… mais il faut aller le chercher. Ça ne tombera pas du ciel. »

SON ATTACHEMENT AU CLUB ET SON REGARD SUR CES QUATRE ANNEES

Parisien de naissance avant d’être formé dans le Nord puis de descendre peu à peu vers le Sud, Arnaud Souquet apprécie sa vie au MHSC : « Je me sens très bien ici. J’ai la chance d’évoluer dans un club sain et ma famille se sent bien ici. Aujourd’hui le club est dans une saison particulière comme tous les autres clubs du championnat et c’est important de se reconcentrer pour faire la meilleure saison possible et au moins pérenniser le club en Ligue 1. En plus, ce qui est attachant ici, c’est que même si les gens se disent beaucoup de choses et que parfois ça peut clasher un peu, on sent beaucoup d’amour de la part du Président envers ses joueurs et de la part des joueurs envers le Président. Je pense que le Président nous aime vraiment et que ça doit lui faire mal de voir le club dans cette situation. On doit en avoir conscience. »

LES MATCHS à VENIR COTRE CLERMONT ET REIMS

« Clermont et Reims sont dans notre championnat. Nous aurions aimé être plus haut mais la réalité des choses fait que l’on doit se battre aujourd’hui dans ce genre de matchs très importants. Nous avons toujours eu des difficultés contre cette équipe de Reims par le passé et nous savons que ce sera un match difficile… mais on doit tout donner pour le faire tourner dans le bon sens. Concernant Clermont, c’est une équipe qui joue bien au ballon, mais, quoi qu’il en soit, ce sont des matchs qu’il faudra gagner. Nous n’avons pas le choix. En plus, pour Reims, ce sera à domicile, donc il faudra gagner pour notre public. »

Quizz

Son meilleur souvenir : « Mon but contre Lyon (le 27 août 2019 / photo) parce qu’au-delà du fait que c’est un superbe but, la victoire est au bout (1-0) et l’ambiance était vraiment exceptionnelle. En plus, j’avais la chance d’avoir mes grands-parents dans les tribunes avec ma femme et ma fille. C’était vraiment un moment chargé d’émotions. »

Son plus mauvais souvenir : « Je dirai la deuxième partie de saison dernière. C’était vraiment difficile à vivre parce qu’il y avait moyen de faire quelque chose de très bien vue la première partie de saison qu’on avait faite, et ensuite, tout a été très compliqué. »

Son but le plus marquant : « Le plus beau but, c’est sans doute celui de Lyon, mais celui qui marque le plus le club, et mon préféré, c’est évidemment celui dans le derby contre Nîmes (le 25 septembre 2019). Les deux sont importants mais celui inscrit contre Nîmes a cette saveur en plus. »

Le match où il s’est senti le plus fort : « Il y en a deux. Le premier est le match contre Lyon que nous remportons ici avec un doublé de Téji (2-1 le 15 septembre 2020). Le second c’est la victoire contre Monaco ici (3-2 / le 23 janvier 2022), même si nous avons eu un passage difficile dans cette rencontre. »

Le match où il est le plus passé au travers : « Lors de la dernière visite du Paris Saint-Germain ici à La Mosson (date). On prend 4-0 avec en face de nous un garçon qui, dans quelques années, sera sans doute le futur ballon d’or. Enfin c’était très fort et tu savais que même si tu faisais 2 ou 3 belles interventions, la moindre erreur que tu faisais ça faisait but derrière. »

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