Ellyes Skhiri, confidences de Mondial (1ère partie) | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Ellyes Skhiri, confidences de Mondial (1ère partie)

Il y a tout juste une semaine, l’international tunisien formé au MHSC retrouvait les terrains de Grammont après avoir disputé la Coupe du Monde. Il revient sur cette aventure dans un long entretien dont voici la première partie

Si tu devais définir ta Coupe du Monde en un mot, quel serait-il ?
Expérience. Dans ce genre d’aventure c’est l’expérience qui prime.

Comment as-tu vécu cette aventure ?
C’est un très beau souvenir. Ce sont des moments inoubliables dans une carrière. On sent une certaine atmosphère, une ferveur qui rendent ces matchs vraiment uniques. Après, forcément je suis un peu déçu du résultat. On aurait aimé faire mieux mais nous sommes quand même tombés sur de très beaux adversaires puisque l’Angleterre termine quatrième et la Belgique troisième. Ces équipes étaient certainement meilleures que nous. Notre groupe était très relevé.

Comment était la vie sur place ?
Notre camp de base n’était pas très loin de Moscou, tout en restant tout de même un petit peu isolé de la ville. Nous étions dans un grand hôtel avec beaucoup d’espace. C’était calme, au milieu d’une petite forêt. Le rythme d’une journée était assez simple : il y avait beaucoup de repos, les entraînements bien sûr, mais on était souvent à l’hôtel. Entre les matchs, il y a évidemment les transferts dans les villes où on allait jouer, un ou deux jours avant selon la longueur des déplacements. Nous ne sommes pas beaucoup sortis de l’hôtel à part pour nous entraîner. Les terrains d’entraînement, les installations, tout était flambant neuf et les conditions étaient très bonnes.

Et dans le groupe ?
L’ambiance était  très bonne aussi. Comme je le disais nous avions souvent des plages de récupération et puis des moments où forcément on se retrouvait ensemble. On occupait nos temps libres à jouer à la console, notamment à Mario kart. Dans l’hôtel nous avions également l’opportunité de jouer au ping-pong, au bowling… je n’étais pas toujours vainqueur mais mon activité préférée était le ping-pong (sourire). À Mario kart le champion était sans contestation possible Syam Ben Youssef (Caen).

des moments inoubliables

Justement c’était la première fois que tu vivais aussi longtemps en vase clos avec un groupe. Loin de ta famille, enfermé dans une bulle Comment l’as-tu vécu ?
C’est vrai qu’on est isolé, entre nous… Sur le papier, ça peut paraître assez long mais je l’ai  plutôt bien vécu dans la mesure où j’étais tout de même dans ce que j’aime et dans le rêve que j’ai toujours voulu, à savoir disputer une Coupe du Monde. C’est parfois long, c’est vrai, on est content quand on rentre chez soi mais beaucoup de gens aimeraient être à notre place et quand on est dans ce qu’on aime, ce n’est pas une corvée loin de là. Avec le groupe, ça passait bien il n’y avait aucun souci. J’avais forcément plus d’affinités avec certains comme Dylan Bronn ou Whabi Kahzri. Nous étions souvent ensemble et le groupe vivait bien. Il y avait une très bonne atmosphère.

Et côté famille….
Une Coupe du Monde est un événement unique. Je ne savais même pas si on allait pouvoir réaliser ce rêve donc il y avait forcément beaucoup de fierté pour ma famille et pour moi. C’était beaucoup d’émotion. Ils m’ont suivi puisqu’ils étaient présents en Russie lors des deux premiers matchs. Ce sont forcément des moments forts mais on n’a pas le temps de se rendre compte de tout ce qu’on a vécu jusque-là… On reste concentré sur ce qui arrive, sur le match afin d être le plus performant possible. On sait que l’opposition va être très forte donc on essaie de mettre toutes les chances de notre côté pour être présent le jour J

Une veille de match de Coupe du Monde, on a du mal à dormir ?
Il y a forcément des émotions qui passent mais j’ai quand même réussi à bien les gérer et à ne pas trop me mettre la pression, chose que je craignais avant de partir car ce sont des matchs à forte pression, il y a des enjeux énormes pour ton pays, pour ta carrière aussi. Forcément on pense au match, on languit, on l’appréhende mais c’est de la bonne pression. Dans l’ensemble j’ai réussi à me canaliser sur ce point là….

Demain, dans la 2e partie, Ellyes reviendra sur ses matchs du Mondial et sur la saison qui s’annonce avec le MHSC

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