Nenad Stojkovic : « On est parti en pleine croisade ! » | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Nenad Stojkovic : « On est parti en pleine croisade ! »

Retour sur la fameuse saison 1987/88 du MHSC avec son stoppeur de l'époque, Nenad Stojkovic. L'ancien stoppeur pailladin se souvient d'une saison où le promu héraultais avait terminé 3ème et européen en fin de saison...

Nenad, vous arrivez une saison avant la fameuse qualification en Coupe d’Europe de la saison 1987/88 quand le MHSC avait terminé troisième du championnat…

Un souvenir exceptionnel, surtout la 2ème division. On était dans le groupe Sud avec que des derbys à jouer ! Béziers, Sète, Istres, Martigues, Nîmes… Alès. Cela avait été vraiment très, très dur de monter en D1. Mais on l’a fait en gagnant contre Lyon 3-1 lors de la dernière journée de championnat. La suite vous la connaissez… On ne s’est pas baladé, mais disons qu’on a connu des résultats exceptionnels en 1ère division en tant que promu.

Un jour arrive le coup de téléphone de monsieur Mézy : « Nenad, tu viens à Montpellier ?! » Et j’ai dit oui.

Joueur de Monaco, international yougoslave, comment aviez-vous atterri à Montpellier en 2ème division ?

(Rires) J’avais encore un an de contrat mais le président Campora a viré l’entraîneur Lucien Muller et le nouveau coach a pris les danois Busk comme stoppeur et Lerby comme milieu. A l’époque, on n’avait droit qu’à deux étrangers et je me suis retrouvé sur le carreau alors que le championnat avait déjà commencé. Un jour arrive le coup de téléphone de monsieur Mézy : « Nenad, tu viens à Montpellier ?! » Et j’ai dit oui. « Sur ?! » J’ai dit que je venais. Et voilà, j’ai pris l’avion pour Paris où j’ai signé avec Philippe Peybernes un contrat de deux ans. Ensuite, on est descendu à Lyon où on disputait notre premier match de championnat, perdu 3-1. Je n’avais pas très bien joué. Après le match je suis retourné à Monaco, j’ai pris mes affaires et je suis venu à l’hôtel Mercure centre à Montpellier (rires). J’y suis resté un mois avant de trouver un logement. Je n’avais même pas vu les installations du club, je ne voulais que jouer.

Quel type de joueur étiez-vous ? On se souvient de vos relances très propres…

J’ai débuté libéro en division 2 puis le coach Michel Mézy m’a demandé de passer stoppeur. Je préférais ce poste d’ailleurs, car j’étais plus proche des milieux et je pouvais d’avantage participer au jeu. Je pense que j’étais un bon défenseur. En face, le mec il ne passait pas. Et une fois qu’on prend le ballon à l’adversaire, il faut que la première passe soit juste. Ca, on l’avait appris depuis qu’on était jeune en Yougoslavie. Quand on arrive à récupérer le ballon, c’est très précieux de ne pas le perdre. D’où l’importance de cette première relance. Je  donnais toujours le ballon à « Gégé » Bernardet ou à Roger Milla car ces deux-là étaient deux trésors. On ne pouvait pas leur prendre le ballon. Nous, on avait le temps de souffler, de remonter…

Un défenseur avec quelques astuces aussi…

C’était un marquage en individuelle, pas en zone comme aujourd’hui. Pour moi, c’était un peu plus dur pour les attaquants. On utilisait des astuces en défense. Je prenais toujours la main de mon adversaire sous mon bras pour qu’il soit coincé au moment de faire son appel. En voulant se libérer, les arbitres pensaient que c’était lui qui me tirait. Ca marchait souvent mais il fallait être très prudent. Je n’étais pas quelqu’un qui donnait des coups, par contre j’aimais bien piquer le ballon entre les jambes de mon attaquant quand il recevait le ballon dos au but.

Vous souvenez vous du mercato lors de l’été 1987 et de la mise en place de l’équipe promue en D1 ?

Bien sûr. Mosca vient comme entraîneur.  Je pense que monsieur Mézy aurait dû continuer à l’être après nous avoir fait monter mais cela n’a pas été le cas et je sais qu’il n’était pas content. J’aurais bien aimé qu’il poursuive avec nous. Si le président voulait le protéger ? En tout cas Michel avait pris goût au banc de touche et pensait continuer. Le reste, c’était entre le président et lui, peu importe.

Il avait des qualités physiques et techniques exceptionnelles mais je pense qu’il était toujours un petit peu fainéant, qu’à 50% aux entraînements

Pierre Mosca ne s’est pas mal débrouillé ensuite quand même…

On savait déjà comment jouer, quel était notre système de jeu et les qualités qu’on avait. Mosca a donné le petit coup de pouce qu’il fallait mais l’équipe était déjà formée. Il a continué dans la lancée de la saison précédente et n’a pas changé grand chose, sans vouloir le contrarier. Il m’appelait parfois avant les matchs pour me demander ce que je pensais, comment on pouvait évoluer. La relation professionnelle avec lui était exceptionnelle.

Au niveau des joueurs, que vous avez apporté ce mercato d’été 1987 ?

Julio César en défense centrale avec moi, Thierry Laurey avec Lemoult au milieu à la place de Lolo Blanc qui s’était blessé en fin de saison précédente. Christian Pérez est arrivé en attaque, Cubaynes aussi mais il jouait moins. On n’avait pas changé beaucoup de choses.

Connaissiez-vous Julio César ?

Oui bien sûr car il avait fait la Coupe du Monde 1986 au Mexique avec le Brésil. Contre la France il tape contre le poteau lors de la séance des tirs au but. Il avait des qualités physiques et techniques exceptionnelles mais je pense qu’il était toujours un petit peu fainéant, qu’à 50% aux entraînements… Il était stoppeur comme moi et il m’avait dit « Mets toi à droite et moi je me mets à gauche ». On jouait quasiment sur la même ligne et toujours très haut tous les deux. Il était plus vif et il allait plus vite que moi. Même avec 10 mètres de retard, il rattrapait un adversaire sans problème. Contre Nantes, je me souviens d’un avant-centre, écossais, je crois. Mo Johnston, voilà ! Julio s’amuse à me faire une passe dangereuse que Mo Johnston intercepte. Il part tout seul de la ligne médiane vers notre but mais Julio le choppe aux 25 mètres ! Il met le pied, le bras, prend le ballon et remonte… Julio avait également une énorme frappe, je me souviens d’un but de 40 mètres face à Sochaux. Selon moi il n’a pas utilisé tout ce qu’il avait comme valeurs et comme qualités même si par la suite il a joué à la Juventus et au Borussia Dortmund.

Thierry Laurey, arrivé en prêt de Marseille, avait fait une belle saison…

Exceptionnelle ! C’était quelqu’un de très intelligent dans le jeu et sans poste fixe. Il pouvait se balader à gauche ou à droite. Cela lui a tellement plu qu’il a dû marquer une dizaine de buts cette saison-là. Il comprenait le jeu, savait où se placer, comme Kennedy le joueur de Liverpool dans les années 1980.

Le « petit » Christian Pérez est l’autre belle surprise du recrutement…

Exactement. Il a fait une saison fabuleuse devenant international français peu de temps après. C’était un joueur très fin, vif, intelligent, qui savait marquer des buts, jouer en une-deux… Il savait tout faire mais il avait souvent des problèmes de dos. Je pense que cela l’a empêché de donner encore plus cette saison-là.

on est parti en pleine croisade ! Si le championnat avait duré deux ou trois journées de plus on aurait été champion

Vous souvenez-vous de vos débuts en tant que promu dans ce championnat ?

On perd le premier match de la saison 3-1 à Toulouse, le match suivant on gagne le PSG 4-1 à domicile. Le PSG de Bocandé et Safet Susic. A domicile, on était courageux, ça marchait, mais à l’extérieur on avait du mal à se surpasser, je ne sais pas pourquoi. On continue, 2-1 à La Mosson face au Monaco de Hoddle et Hateley futurs champions de France avec Kader qui gagne un face à face avec Ettori à 5 minutes de la fin. Je ne sais pas quand est-ce qu’on a commencé à croire en nous et qu’on a commencé à gagner plus de points à l’extérieur. Au Havre ou au Matra, 2-0 je crois. On a pris encore plus confiance en nous-mêmes et on est parti en pleine croisade ! Si le championnat avait duré deux ou trois journées de plus on aurait été champion.

Les équipes viennent à la Mosson et prennent souvent des « branlées »…

Mes copains de l’époque, qui étaient en tribune, pariaient 3, 4 ou 5-0. On gagnait tous nos matchs, sauf Toulon car leur entraîneur, était un défenseur dans l’âme. Le reste, c’est 6 contre Brest, 5 contre Saint-Etienne… des matchs exceptionnels à voir par rapport à ceux qu’on voit aujourd’hui à la télé. Les systèmes de jeu sont parfois tristes de nos jours. Du N°2 au N°11 on forme des joueurs quasiment de la même qualité. C’est uniforme. Si un ou deux joueurs sortent du lot, c’est beaucoup. A notre époque, on avait un joueur exceptionnel par ligne. Aujourd’hui le système de jeu c’est « A moi, à toi, à moi, à toi », on garde le ballon même si l’adversaire ne nous attaque pas. On le garde à vide. On ne joue pas la passe à dix, bon sang ! Certaines équipes perdent 1, 2 ou 3-0 et gardent le ballon, je ne sais pas pourquoi, au lieu d’aller faire quelque-chose avec.

Quel était votre plan de jeu et votre façon de jouer  pour que vous marquiez autant à La Mosson lors de cet exercice 1987/88 ?

Offensivement, on avait Roger Milla, Gégé… Pérez ! On entrait sur le terrain en voulant attaquer, c’est tout. On jouait dans la moitié de terrain adverse. On récupérait le ballon et « tac » à Gégé ou Roger alors que Pascal Baills ou Kader étaient déjà partis à fond sur leur côté droit. Pérez montait aussi à gauche. Derrière, le bloc remontait. Avec Julio on se retrouvait à la ligne médiane et tout le monde participait offensivement avec nos flèches sur les côtés. A la finition, Thierry Laurey était souvent présent aussi. Pour nous, c’était simple.

Thierry Laurey justement parlait de la confiance en vous que vous aviez à domicile et d’un sentiment de force extraordinaire à vivre dans la carrière d’un sportif professionnel…

On a toujours cru l’un en l’autre. On connaissait nos qualités et nos défauts. On n’essayait pas de faire des choses qu’on ne savait pas faire. C’était très simple. On savait comment jouaient les uns et les autres avec une confiance exceptionnelle entre nous. On était toujours ensemble, on mangeait ensemble, on parlait de football ensemble. Je rentrais dans les pensées de Gégé, dans les pensées de Lolo, dans les pensées de Roger. On savait ce que l’autre allait faire avant qu’il ne le fasse. Dans nos gestes de footballeurs, on avait une relation « mentale ».

Etiez-vous entré dans les pensées d’Arthur Jorge alors entraîneur du Matra Racing venu jouer à la Mosson en septembre 1987 avec Krimau, son avant-centre, aligné comme libéro et Germain, son libéro, aligné comme avant-centre ? Il vous avait pris pour des jambons ?

(Rires) Exactement ! Mais ils mènent 1-0. C’était une bataille de tranchées, on n’arrivait pas à égaliser. Leur système n’avait pas été si mal car après leur ouverture du score Francescoli tape sur la transversale. On se regardait ave Gégé, on se disait « Qu’est-ce qu’on va faire ? On doit faire quelque-chose ! » Petit à petit on est revenu dans le match et juste avant la mi-temps, je prends le ballon au centre du terrain. Je le remonte et je le donne à Roger un peu sur la gauche. Je le contourne, il me le rend par dessus la tête d’un défenseur. Quand il retombe, Olmeta sort vers moi mais je mets le but du gauche alors que je suis droitier. C’était la 43ème minute de jeu. La seconde mi-temps vous la connaissez, c’est 6-1 ! C’était une fête, de la folie, ça marchait tout seul.

Lors de l’avant-dernière journée de championnat vous jouez l’Europe face à l’OM à domicile… Il faut qu’ils gagnent pour rester en course et vous êtes assurés de disputer la Coupe UEFA en cas de victoire…

Ce match, il était facile. Ils n’avaient pas été dangereux. J’étais au marquage de Jean-Pierre Papin et on marque très tôt grâce à Laurey. Puis à 2-0 à la mi-temps c’était fini. Dès qu’on marquait en premier, l’adversaire se découvrait et c’était le champ libre pour nous. Roger faisait le point d’appuis, on lui donnait le ballon, les deux flèches Pérez et Ferhaoui sur les côtés et vrrroouum… C’était facile. Moi je mets le 4ème but.

Pourtant Marseille avait de beaux joueurs…

Ils avaient Forster, le stoppeur allemand, Giresse, Papin…On les avait écrasés ! Pendant une semaine on a fêté cette victoire et cette première qualification européenne du club. Derrière ce match, il reste une rencontre à jouer. 4-2 contre Toulouse. On s’est fâché car ils avaient été très durs. Les Passi, Rocheteau nous marquent un but. On était un peu dans les nuages et puis on s’est fâchés. Petit décrassage en première mi-temps (rires) et on a continué en seconde… Trois journées de plus et on aurait été champions, sans rigoler ! C’était impossible de nous battre. Nulle part.

On ne pensait même pas à nos adversaires ! On récupérait le ballon, Gégé se démarquait, on lui donnait et on remontait tous. C’était facile

Vous sentiez que les adversaires redoutaient de venir jouer à la Mosson ?

Mais pour nous c’était facile, on ne pensait même pas à eux ! On récupérait le ballon, Gégé se démarquait, on lui donnait et on remontait tous. C’était facile.

Comment expliquez-vous l’élimination en Coupe de France face à Sochaux, équipe de D2, à la Mosson cette année-là ?

Je suis fautif sur les deux buts que Stéphane Paille nous met. Il a été, avec Stopyra, l’attaquant contre qui j’ai eu le plus de mal en France. Paille était très costaud, rapide, très puissant, bon jeu de tête et bon à la « bagarre ». Il courait à gauche et à droite. Dès que vous le preniez au marquage d’un côté il partait de l’autre. En vitesse.

Pourquoi fautif ?

Le premier but, Paille le met des 16 mètres de la tête. Centre de la droite, il me devance et ça part au ras du poteau gauche de Rust. Le deuxième, c’est un corner ou un coup franc côté gauche. Il s’échappe dans mon dos et marque de la tête. Après le match un journaliste me demande ce que j’ai pensé du match et je lui réponds : « Ne me demande rien, je suis fautif. C’est pour moi. Ne me parle plus s’il te plait. » J’ai eu mal au cœur de ne pas passer en Coupe de France car on avait tout d’une équipe de Coupe cette saison-là. Il faut dire la vérité, on était mauvais parfois aussi.

Qui était le boss dans votre équipe ?

Au niveau défensif, j’étais courageux et je n’avais peur de personne. Roger Milla, Lolo Blanc - qui était capitaine, avaient aussi du caractère. Quand il y avait des choses à dire, on les disait ensemble : moi, Roger, Lolo, Lemoult et Gégé. Toujours en groupe. On se respectait, même si certains étaient plus jeunes. Nous étions tellement soudés qu’on pensait pareil.

Aviez-vous souvent Roger Milla au marquage à l’entraînement ?

(Rires) Roger, j’ai rarement vu un joueur avec les qualités qu’il avait. Un joueur exceptionnel. Je l’appelais le cobra. Quand il avait le ballon dans les pieds, impossible de lui prendre ! Protection du ballon, vitesse… On pense chaque fois qu’on va attraper le ballon, mais au dernier moment il le touche et vous ne l’attrapez pas. Pourtant, je suis un défenseur né… Je vais vous raconter une histoire. En 1990, je regarde la Coupe du Monde en Italie et un match du Cameroun face à la Colombie. Roger entre en jeu en seconde période. En face, il y avait un gardien qui s’appelait Higuita et je dis à mes amis : « Je parie avec tout le monde ici que Roger Milla va lui piquer le ballon et lui marquer un but. Mettez l’argent ! » Roger va doucement vers lui, l’autre fait passer le ballon derrière son talon mais Roger avait déjà tendu son pied. Il le récupère et il va marquer…

A la fin de vos deux ans de contrat vous êtes parti, ne vouliez-vous pas prolonger l’aventure ?

On se qualifie pour l’Europe, avec deux stoppeurs étrangers, ça ne marchait pas. Il fallait quelqu’un pour appuyer l’attaque. Valderrama arrive, je le savais et moi j’étais déjà parti. Je pouvais pourtant continuer comme 3ème étranger. L’équipe a pas mal changé et elle avait tout à apprendre au niveau international. Face à Benfica, j’étais venu assister au match à La Mosson. En face, Ricardo et Mozer, c’étaient des montagnes.

Un jour, après une victoire face au Matra je crois, on est resté à discuter toute la nuit ensemble. Il m’a raconté son histoire, sa vie. Et depuis nous sommes restés les meilleurs amis

Des stades où vous n’avez pas aimé jouer ou au contraire que vous avez appréciés ?

J’aimais bien jouer à Paris, c’était un stade exceptionnel. Et j’adorais jouer à la Mosson, je ne sais pas pourquoi. C’était un stade sur mesure. Quand vous rentrez dans un stade, c’est comme quand vous visitez un appartement ou une maison, vous aimez de suite ou vous n’aimez pas. Et moi, j’ai aimé la Mosson.

Un ou des joueurs qui vous auront marqué ?

Gégé.

Pourquoi Gégé Bernardet ?

Parce qu’on est devenu amis. Au départ, il n’a pas bien joué en deuxième division. Je ne le connaissais pas, je ne parlais pas encore super bien français. Un jour, après une victoire face au Matra je crois, on est resté à discuter toute la nuit ensemble. Il m’a raconté son histoire, sa vie. Et depuis nous sommes restés les meilleurs amis. Je me souviens toujours le but qu’il met à Joseph-Antoine Bell face à Marseille. Un chef d’œuvre. Il fait semblant de frapper, Bell part du mauvais côté, et sans toucher le ballon une seule fois Gégé le récupère de l’autre côté pour le pousser au fond… Un grand joueur et, malheureusement, c’est à la fin de sa vie de footballeur qu’il a explosé.

Votre meilleur match sous le maillot de Montpellier ?

Marseille. 4-0. Papin n’avait pas vu le jour. A la fin, il a pleuré. Il passe à côté de moi à la fin en pleurant. Il était fâché, je ne sais pas pourquoi, il était encore jeune…

A lire également

26mar2024

Féminines

Votre prochain rendez-vous pour encourager nos féminines c'est le samedi 13 avril à 14h avec la réception du Losc à Grammont. réservez vos places dès à présent. Toutes les infos billetterie sont iciLa billetterie pour cette rencontre est ouverte
Lire la suite

05mar2024

Équipe pro

Le dimanche 7 avril à 15h, le MHSC recevra le FC Lorient dans un match très important pour son maintien en Ligue 1 Uber Eats. A cette occasion, le club met en vente des places à partir de 5 euros, que vous pouvez vous procurer dès à présent. Un seul
Lire la suite

28mar2024

Équipe pro

Avant le déplacement au havre ce dimanche (15h), zoom en un coup d'oeil sur les chiffres clés de cette rencontre  avec l'infographie de la semaine   
Lire la suite