À quelques jours de la reprise du championnat, mhscfoot.org fait le point avec Joris Marveaux, le milieu de terrain pailladin qui entame sa 8ème saison au club.
INTERVIEW - L1
Joris, ça y est vous rentrez dans la dernière ligne droite ?
Ça y est, oui. Après cinq bonnes semaines de préparation on est enfin prêt à re-attaquer le championnat. Ça fait plaisir d'arriver au bout de notre préparation
C'est une période que tu aimes ou te tarde-t-il à chaque fois qu'elle soit passée et que vous retrouviez la compétition ?
C'est pour tout le monde pareil, on a tous hâte de retrouver le rythme du championnat. Surtout qu'on a quand même fait un bon parcours la saison dernière et qu'on engrangé pas mal de confiance. On peut espérer faire quelque-chose d'intéressant même si je pense que pas mal d'équipes se sont renforcées. Cela va être de plus en plus difficile, mis à part en tête de tableau où il y aura quelques équipes au-dessus du lot.
Comment as-tu traversée cette période d'avant-saison ?
On a bien travaillé. Personnellement je connaissais Stéphane Paganelli depuis notre saison ensemble en L2, mais je pense que désormais tout le monde commence à bien connaître le staff. On avait déjà fait une bonne préparation l'intersaison dernière et Steph commence aussi à nous connaître de mieux en mieux. Il a également su s'adapter à nous, à changer quelques trucs.
« Je trouve que c'est un groupe serein »
Le fait de ne pas jouer beaucoup de matchs amicaux, est-ce quelque-chose de plutôt positif quant au risque de blessures ou plutôt négatif du fait que vous ne pouvez pas vraiment vous jauger ?
Je ne pense pas que cela nous empêche de nous situer. Quand on fait beaucoup de matchs amicaux, cela peut se passer plus ou moins bien. Si on les gagne tous, il y a le risque de débuter le championnat trop confiant ou a contrario si quelque-chose s'est mal passé durant les matchs de préparation, le doute peut s'installer. C'est à double tranchant, on peut le voir avec Lyon. La saison dernière on avait disputé peu de matchs amicaux sans que cela nous desserve. On a compensé par le travail à l'entraînement.
Comment sens-tu le groupe de cette année ? Il n'a pas trop bougé, même s'il y a eu un peu plus d'arrivées que de départs.
Je le sens bien. L'ossature est là. Le lot de départs et d'arrivées, c'est normal lors d'une intersaison et dans tous les clubs. Les nouveaux se sont bien intégrés, je trouve qu'il y a une bonne mentalité et le reste de l'effectif bosse bien. Il y a du sérieux, mais aussi de la bonne humeur. Il faut dire qu'on se connait tous un peu mieux. Je trouve que c'est un groupe serein. La saison passée, on savait qu'il y aurait les départs de Rémy Cabella et de Benjamin Stambouli et on avait commencé avec quelques interrogations. Un peu plus dans le doute aussi car l'équipe était plus jeune. Là, tout le monde a pris un an de plus d'expérience et on va démarrer plus sereins. Même s'il ne faut pas se reposer là-dessus.
Quels seront vos objectifs ? Certains on déjà parlé de faire un peu mieux que la saison passée.
Faire un peu mieux, je pense que cela va être un peu compliqué par rapport au niveau du championnat qui va certainement se resserrer. Tous les matchs vont être encore un peu plus disputés. Notre 7ème place de la saison dernière, c'était presque un exploit. Devant nous il n'y avait que des gros clubs, des clubs programmés pour les places européennes qu'ils sont allés cherchés. Il va falloir essayer de démarrer le plus fort possible, sachant qu'on va recevoir le PSG lors de la 3ème journée de championnat. Il faut vite engranger de la confiance et bien se lancer afin d'arriver bien placés fin décembre. Car après, c'est toujours mieux de garder un rythme de croisière que d'essayer de rattraper des points perdus. On ne tire pas des plans sur la comète mais on espère faire au moins aussi bien que la saison passée.
Vite se mettre à l'abris pour pouvoir éventuellement espérer plus, c'est un peu le lot des équipes et des clubs comme le MHSC ?
On est un peu entre les deux. On n'a pas forcément l'effectif pour se mêler à la lutte pour les places européennes tous les ans mais on n'est pas non plus dans l'optique de jouer le maintien. Finir 16ème et être satisfaits de s'être sauvés, ce n'est pas ce à quoi on aspire. La saison dernière, ce qu'on a fait, il fallait vraiment aller le chercher. Il faut toujours avoir l'ambition aller plus haut, même si ce n'est vraiment pas évident d'être entre les deux. Le club n'est pas forcément préparé à jouer le maintient mais on aime ce rôle d'outsider depuis qu'on est remonté en L1 en 2009. Créer l'exploit, c'est un peu l'image qui colle à la peau du club. Des jeunes sont lancés dans le grand bain, ils sont appelés à se mettre en valeur. C'est comme ça que ça fonctionne et ça fonctionne plutôt bien. Tant mieux.
