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Jonathan Ligali, génération gambardella

Au club depuis l’âge de 12 ans, le jeune gardien de but né et formé à Montpellier est le dernier membre de cette aventure victorieuse en 2009 à éclore en équipe première. Portrait d’un homme de talent qui a su se montrer patient

 

Personne n’a oublié ce 9 mai 2009. Ce jour-là, la génération dorée où figuraient El Kaoutari, Stambouli, Cabella, Martin ou Belhanda offrait au MHSC sa dernière Coupe Gambardella. Parmi cette bande de copains figurait aussi un certain Jonathan Ligali. « C’était quelque chose d’exceptionnel, se souvient le portier montpelliérain, aujourd’hui âgé de 24 ans. Ça reste un moment inoubliable pour les joueurs mais aussi pour le club car c’est tout de même un titre. Avoir pu évoluer avec cette génération là était une chance. On a vécu une super aventure. »
Un peu plus de six ans après, le jeune gardien héraultais se retrouve aujourd’hui titulaire en équipe première en l’absence de Geoffrey Jourdren, blessé à l’épaule il y a une dizaine de jours. L’occasion de se pencher un peu plus sur le parcours de cet enfant du club.

Né à Montpellier, Jonathan Ligali a démarré le foot à Jacou, la ville où il résidait. Et s’il a d’entrée chaussé les gants de gardien, il aurait très bien pu les lâcher très vite.
« Après avoir démarré le foot à 7 ans au poste de gardien, j’ai joué un an et demi dans le champ au poste de numéro 10 ou d’arrière droit. ça me plaisait bien d’ailleurs, raconte-t-il. Et puis, un jour en benjamins 1ère année notre gardien n’était pas là et l’entraîneur a décidé de me remettre dans les buts. J’ai vite récupéré mes sensations et j’ai compris que ce poste était pour moi. »

Un poste très particulier que Jonathan définit avec passion de la manière suivante. « Gardien, c’est très spécial. On est dans notre bulle. C’est un métier totalement différent. D’ailleurs, je dis toujours, non pas que je suis footballeur professionnel mais que je suis gardien de but, sourit-t-il. C’est un poste exceptionnel. »
C’est d’ailleurs bel et bien pour ce rôle de dernier rempart que le MHSC l’a recruté dès l’âge de 12 ans. Et, à peine arrivé, Jonathan Ligali avait déjà une seule idée en tête. « Dès mon arrivée au MHSC, j’avais cet objectif en tête de jouer en pro avec mon formateur, raconte-t-il. J’ai toujours gardé confiance en moi. J’étais persuadé que j’avais les capacités pour jouer en équipe professionnelle et je me suis accroché à ça. » Dès lors, ce membre

Des mon arrivée au mhsc j’avais l’objectif de jouer en pro

d’une famille de 5 enfants dont 2 des 3 frères jouent au poste de gardien (l’un au MHSC, l’autre à Castelnau), a gravi les échelons dans toutes les catégories de jeunes. Incorporé à la prestigieuse génération 1990 pourtant d’un an son aîné, dès l’âge de 15 ans, il y remporte de nombreux titres en jeunes dont la Coupe Gambardella en 2009 avant de signer son 1er contrat professionnel en 2010. Mais si ses prestigieux équipiers ont progressivement été lancés dans le grand bain l’année suivante voir celle d’après, Jonathan, lui, a dû attendre plus longtemps pour s’exprimer. Dans l’ombre de deux gardiens expérimentés comme Geoffrey Jourdren et Laurent Pionnier, cet admirateur de Bernard Lama a travaillé sans relâche pour être prêt le jour J… Et celui-ci est arrivé le 1er décembre 2012 sur la pelouse du Stade Gerland à Lyon. Hasard du calendrier, il se retrouva même titulaire lors d’un match de Ligue des Champions face à Schalke à La Mosson, 3 jours plus tard. « C’était un moment particulier, que du bonheur, se souvient le portier montpelliérain. J’avais 20 ans et jouer la Ligue des Champions à cet âge-là, à Montpellier en plus…. Heureusement, j’avais disputé la Coupe du Monde des moins de 20 ans en Colombie avec l’équipe de France quelques mois plus tôt… Cette expérience ainsi que la finale de Coupe Gambardella au Stade de France m’ont permis de mieux aborder ces deux échéances même si le contexte est forcément différent. La Ligue des Champions c’est quand même quelques crans au-dessus. J’ai vécu ce moment avec beaucoup de concentration et d’envie, assure-t-il. Cette musique te fait rêver quand tu es gamin et pouvoir l’entendre en étant joueur sur le terrain c’est quelque chose de fabuleux. »

Et puis il lui a fallu encore patienter un peu entre cette fin d’année 2012 et le mois de décembre 2014 où il est aligné par le coach montpelliérain Rolland Courbis sur la pelouse de Rennes. Une rencontre victorieuse (4-0) dont il garde un bon souvenir. « Cela faisait un petit moment que je n’avais pas joué. J’ai repensé à tous ces moments où j’ai cravaché et lorsque ce match est arrivé je ne me suis pas mis plus de pression que ça. J’ai simplement donné le meilleur de moi-même et je pense avoir fait une bonne prestation ce jour-là. »
Lorsqu’on lui demande comment il a vécu cette période passée à attendre son heure (où il a tout de même activement participé à la montée de la réserve en CFA en 2014), Jonathan Ligali ne retient que le positif. « C’est grâce à cette période que j’en suis là maintenant », souligne-t-il. « J’ai bossé comme un fou et cela porte ses fruits, assure Jonathan. Je n’ai jamais perdu de vue mon objectif qui était de jouer un jour en D1 avec mon club formateur et aujourd’hui j’en ai la possibilité. »

Défendre les couleurs du club de sa ville natale, c’est indescriptible

Une possibilité qu’il saisit amplement mais qu’il savoure aussi tant revêtir le maillot du MHSC est une fierté pour lui. « Défendre les couleurs de son club, celui de sa ville natale c’est indescriptible, assure-t-il On se défonce pour le club, la ville, les supporters, ses amis aussi puisqu’ils sont souvent dans les tribunes. C’est super. De toute façon, le MHSC restera toujours gravé dans mon cœur. »
Et ce n’est pas la période difficile que traverse actuellement le club montpelliérain qui va altérer son enthousiasme, bien au contraire. « Notre début de saison est difficile, c’est certain mais le groupe est de qualité, affirme-t-il. Cela fait partie des aléas du foot, il y a des bons moments, des périodes un peu plus compliquées mais je suis persuadé qu’on va remonter la pente. » Après le cruel scénario de samedi dernier à Caen, deux matchs importants attendent les coéquipiers de Jonathan Ligali cette semaine : jeudi soir face à Monaco et dimanche contre Lorient, les deux fois à La Mosson « Ce seront deux matchs difficiles et rapprochés, conclut-il. Nous devons aborder chaque match du mieux possible, quel que soit le calendrier. À nous d’essayer de faire le meilleur match possible contre Monaco et de se reconcentrer ensuite sur Lorient, ça fait partie du métier. » Un métier que Jonathan Ligali apprend au fil des matchs. Avec envie, passion et talent..

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