« On a donné beaucoup de joie au public » | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

« On a donné beaucoup de joie au public »

L'ACTUEL ENTRAÎNEUR DU FC Nantes - qui reçoit le MHSC samedi pour le compte de la 4ème journée de championnat, n'a connu que deux clubs durant sa carrière de joueur : le FCN et la Paillade. Au MHSC, Michel Der Zakarian a passé neuf ans comme joueur (1988 à 1997), et neuf autres comme éducateur/entraîneur. Il a quitté Montpellier en 2006 et pour mhscfoot.org il revient sur son passé de footballeur chez les Canaris et sur les bords de la Mosson !

ENTRETIEN - #40ANSMHSC

Michel, on peut dire que le Nantes et Montpellier sont vos deux clubs de cœur, non ?
Ce sont deux clubs où j'ai joué professionnel pendant 17 ans, deux clubs qui me sont chers, oui, et où j'ai passé de très, très bons moments.

Petit, vous aviez débuté à Marseille, sans jamais pourtant y jouer par la suite. Parlez-nous de vos débuts... 
Je suis arrivé à l'âge de 2 ans à Marseille et j'y suis resté jusqu'à 15 ans et demi. Le foot, c'était juste le plaisir d'être avec les copains dans le quartier où j'ai grandi. J'ai commencé à jouer aux Marronniers, juste en face de chez moi, jusqu'en pupille. Puis je suis parti en minimes à Mazargues en 1974. C'est là que ça a commencé : les sélections départementales, en ligue méditerrannée etc. On avait gagné la finale des championnats de Liguse contre celle de l'Ouest en match d'ouverture de Saint-Etienne-Reims au Parc des Princes.  Ensuite j'ai fait un essai à Saint-Etienne, non concluant, et puis j'en ai fait un autre en 1978 à Nantes où j'ai intégré le centre de formation en 1979. C'était une bonne surprise pour moi et j'ai mis tous les atouts de mon côté pour réussir. Ça m'a permis de faire une bonne carrière , je n'ai connu que la Ligue 1 et c'est une fierté de ne pas avoir connu la Ligue 2. Même si je n'étais pas un grand joueur, j'ai quand même pu faire 400 matchs au sein de l'élite.

Parlez-nous du FC Nantes de votre époque dont l'imaginaire de l'amateur de foot garde en mémoire les images d'un maillot mythique, du fameux jeu à la nantaise et d'un bastion du foot français toujours à la lutte pour le titre avec les Bordeaux, Monaco etc...
Dans les années 1970 et au début des années 80, Nantes et Saint-Etienne fournissaient quasiment tous les joueurs de la sélection française. C'était un grand bastion du football français. Quand j'ai démarré, j'avais Henri Michel à mes côtés, Maxime Bossis, Thierry Tusseau … Il n'y avait que des internationaux en défense,  Patrice Rio aussi. Il s'était blessé et c'est lui que j'ai remplacé lors de mon premier match en pro à l'âge de 16 ans et demi. A l'époque, on n'était pas nombreux en centre de formation, on n'était que 16. Travailler et jouer une fois par semaine lors d'une opposition contre les pros permettait de grandir plus vite et d'acquérir de l'expérience rapidement.  Entre 1981 et 1984, je n'ai pas fait beaucoup de matchs, il y avait une équipe qui était en place et pour déloger les joueurs dont je vous parlais, c'était difficile ! Ma carrière a vraiment démarré en 1984. On fait une bonne saison puis plus tard une épopée en Coupe d'Europe en 1986. On se fait éliminer en quart de finale par l'Inter de Milan. Je marque lors du match retour et je me fais expulser à cause de Pietro Fana. Cela a été la première et dernière expulsion de ma carrière ! Je n'ai que des bons souvenirs à Nantes, et puis j'ai signé à Montpellier en 1988.

Avant d'ouvrir le chapitre MHSC, comment résumeriez-vous celui du FC Nantes ?
C'est un tout... la culture footballistique mis en place par José Arribas et que « Coco » Suaudeau a repris derrière. J'ai aussi connu un homme pendant 6 mois, Jean Vincent, qui était fantastique. Il animait superbement les séances d'entraînement et il était capable de faire monter les joueurs au plafond. Suaudeau, lui, je l'ai eu au centre de formation et quand je suis passé en pro, il est, lui aussi, passé avec les pros. J'ai donc connu Jean-Claude Suaudeau de A à Z. C'était un très grand formateur, avec beaucoup de rigueur et avec un temps d'avance sur tout le monde dans l'approche du foot et du jeu, surtout.

Vous rejoignez le MHSC en 1988, promu en L1 la saison précédente et qualifié en Coupe UEFA. Comment s'est fait votre arrivée ici ?
Très bien, je me suis bien intégré. Malheureusement, il me restait deux matchs de suspension à purger car je m'étais fait expulsé contre l'Inter de Milan et je n'avais donc pas pu participer aux deux matchs contre Benfica en Coupe UEFA. C'est mon seul regret sur cette saison-là, sinon l'accueil était parfait et si je suis resté aussi longtemps à Montpellier par la suite, c'est que je m'y plaisais ! On avait de grands joueurs à l'époque. Aujourd'hui c'est plus compliqué d'en avoir d'aussi bons !

Qu'est-ce qui vous avez convaincu pour rejoindre un club encore jeune à l'époque alors que vous jouiez pour un des cadors du foot français ?
C'est Pierre Mosca qui m'avait contacté et je sentais le désir de l'entraîneur de me faire venir. Je ne connaissais pas trop le MHSC mais j'avais vu ce qu'avait fait l'équipe la saison précédente et les joueurs qui composaient cette formation, plus ceux qui arrivaient derrière... Il n'y a eu que des très bonnes saisons pour moi à Montpellier même si on en a jouées quelques-unes pour le maintien. Dans l'ensemble, cela n'a été que du positif.

Une première saison 1988/89 "mi-figue mi-raisin" pour l'équipe mais au sein de laquelle vous côtoyez Julio César, Laurent Blanc, Roger Milla...
Il y avait aussi Valderrama qui arrivait et on avait une très belle équipe sur le papier. La saison suivante encore plus avec les arrivées de Cantona et Paille. Mais on n'a pas fait une très bonne saison au niveau du championnat. C'était Aimé Jacquet l'entraîneur et cela ne s'était pas très bien passé pour lui non plus. Il avait été obligé de quitter le club à la mi-saison et c'est Michel Mézy qui avait pris la suite. On avait fini par gagner la Coupe de France et sauver la saison.

Comment expliquer qu'avec les stars de l'époque cela n'ait pas toujours marché comme le club l'aurait souhaité ?
Des fois, l'alchimie ne se fait pas. On n'avait pas bien démarré la saison. Collectivement, cela n'était pas fluide et il y a eu beaucoup de maladresses de notre part. Cette saison aurait été à oublier s'il n'y avait pas eu la première Coupe de France remportée par le MHSC en bout de parcours.

Quand vous étiez joueurs à Nantes, Eric Cantona, alors à Auxerre, vous met une grosse « mandale » sur la cuisse qui lui vaut un carton rouge. Quand vous devenez coéquipier à Montpellier, comment se passent les retrouvailles ?
Normalement. Il n'y a pas eu de problème. C'était un fait de jeu qui s'était produit en Coupe de France à la Beaujoire. Il avait pété les boulons car il était au coup-franc devant moi et je m'étais mouché sur lui, voilà. Il avait dit à l'arbitre, monsieur Wurtz, de préparer le carton rouge car allait me couper en deux. Mais je l'ai vu arriver et il ne m'a pas fait mal, il m'avait simplement fait un balayage. On n'en a pas reparlé à Montpellier. Eric, c'est un mec entier. J'ai joué avec son frère quand j'étais gamin à Marseille, il n'y a jamais eu de problème avec lui.

Lors de cette saison-là, Laurent Blanc passe du poste de milieu de terrain à celui de défenseur central, du coup vous êtes en concurrence avec lui et Julio César...
Oui c'est ça, on était trois pour le poste de défenseur central. Il y avait aussi Jean-Jacques Nono et donc quatre axiaux pour deux postes en fait. Aujourd'hui c'est le foot qui est comme ça, il demande de la concurrence pour encore être meilleur. Et puis « Lolo »  dégageait une telle sérénité, une telle maîtrise technique qu'on sentait un potentiel chez lui qui pouvait le mener au haut niveau. C'est ce qu'il a démontré durant sa carrière. Sinon, Julio César était aussi un joueur dans la catégorie « top niveau ».

Comment Michel Mézy avait réussi à retourner la situation afin que vous vous sauviez en championnat et gagniez la Coupe ?
Il a su fédérer les gros caractères qu'il y avait dans l'équipe. L'alchimie a été bien meilleure sur la seconde partie de saison où on a retrouvé un bien meilleur football et beaucoup plus de rigueur défensivement. Offensivement, on avait les joueurs de talent. On parlait de Cantona mais il y avait aussi Daniel Xuereb et un effectif de très grande qualité. On a su se transcender sur la fin de championnat et aller gagner des matchs à l'extérieur même à Saint-Etienne en demi-finale de Coupe de France.

Même si vous ne jouez pas la finale, quel souvenir gardez-vous de ce parcours gagnant de 1990?
Beaucoup de joie d'avoir gagné un titre ! Gagner une Coupe de France, ce n'est pas donné à tout le monde. C'était une belle aventure, footballistique et humaine.

La saison suivante est aussi historique pour le MHSC avec la Coupe des Coupes 1990/91...
On a fait une belle saison en championnat et une épopée grandiose en Coupe d'Europe. En mettre 5 à Bucarest, faire un bon résultat au PSV de Gerets et Romario... On tombe finalement face au Manchester qui démarrait son aventure avec les Giggs, Sharpe et ces jeunes joueurs du centre de formation qui allaient faire une grande carrière par la suite sous Alex Ferguson.

Le quotidien Midi Libre avait titré « Héroïques ! » après votre match nul 1-1 de l'aller à Manchester...
Cela avait été fort. Je pense qu'on aurait même pu l'emporter. Xuereb a une occasion en fin de match sur une passe de Brouard. Il se présente seul devant le gardien mais ne la met pas au fond. On ne lui en veut pas car cette saison-là Daniel fait une année extraordinaire. De mon côté, je m'étais pété le genou en début de match à Old Trafford mais je n'avais pas voulu rater ce rendez-vous ! On avait fait un très gros match, très solide défensivement, par moments héroïques effectivement car on avait fini à 10 suite à l'expulsion de Pascal Baills en fin de rencontre. Jouer à Old Trafford, c'était magique. Même s'il n'était pas encore dans sa configuration actuelle, c'était déjà un gros stade avec une grosse ambiance. On sentait vraiment un public derrière son équipe. Tout le monde était donc très content de repartir avec un match nul. Malheureusement, je n'ai pas pu jouer le retour à la Mosson car j'étais passé sur le « billard ».

Comment le club vit l'élimination au match retour après avoir rêvé d'une possible demi-finale ?
C'était une grosse déception pour tout le monde, quand tu perds tu es toujours déçu. Surtout qu'on avait l’avantage d'avoir fait 1-1 à l'extérieur. Si on n'avait pas pris de but à la Mosson, on se serait qualifié. Alors ne pas avoir pu résister à Manchester ce jour-là... Mais, bon, c'était quand même une grosse équipe en face et cette Coupe d'Europe reste tout de même une belle aventure. 

Cette Paillade de vos trois premières saisons au club, elle jouait comment ?
La Paillade, ça a toujours été "avoir cette grinta", l'envie de tout donner pour l'équipe. A côté de ça, techniquement on avait des joueurs d'un très bon niveau et on était capable de produire du beau football. On s'est évertué à le faire même s'il y a toujours un adversaire en face qui était là pour t’empêcher de bien jouer. Dans l'ensemble on a donné beaucoup de joie au public et on s'est fait plaisir nous-mêmes !

Après la saison 1990/91, une page se tourne. Julio César était déjà parti un an plus tôt, Laurent Blanc en fait de même lors de l'été 1991 et vous, vous devenez capitaine du MHSC...
On redémarrait une aventure avec beaucoup de joueurs du centre de formation comme Bruno Carotti, Fabien Lefèvre, Jérôme Bonnissel etc ... C'est aussi ça la Paillade, intégrer des joueurs issus de la formation et cela a été une belle aventure puisqu'on est allé jusqu'en finale de Coupe de France en 1994. C'était des gamins avec des joueurs d'expérience comme moi ou Thierry Laurey à leurs côtés.

Ce brassard, c'était une marque de confiance de la part du club ? Un signe que vous étiez définitivement rentré dans le moule pailladin ?
Une marque de confiance, oui, de la part des dirigeants et du staff. C'était aussi ma philosophie de m'inscrire dans la durée avec le club, de permettre aux jeunes de s'épanouir et d'apporter un plus à l'équipe. 

Qu'est-ce qui a fait le succès de cette seconde classe biberon du MHSC ? Celle de ces Carrotti, Bonnissel, Sanchez, Lefèvre, Serge Blanc ...
On avait une équipe qui défendait bien et qui allait très vite en contre. Avec des joueurs de rupture devant et un Aliocha Asanovic capable de mettre de très bons ballons et d'alimenter ces joueurs. C'était intéressant et c'était les ingrédient qu'il fallait pour gagner à Marseille ou Lens lors de la Coupe de France 1994. On avait souffert mais réalisé une belle épopée. Malheureusement on perd 3-0 en finale contre Auxerre.

Pourquoi cette jeune équipe autour de vous qui étiez le capitaine passe au travers contre Auxerre ?
On s'était fait aspirer dans le jeu puis contrer par cette équipe d'Auxerre, voilà ! Elle avait l'art, à l'époque, de bien défendre et de prendre ses adversaires en contre. Ce n'est pas un de mes plus gros regret d'avoir perdu. Par contre je regrette surtout le fait qu'on n'ait pas bien abordé ce match et qu'on l'ait manqué dans la façon de le jouer.

Un autre souvenir douloureux, c'est quand vous perdez à Nîmes en demi-finale de Coupe de France 1996...
Pareil, on n'avait pas été bon dans l'approche de la rencontre, on l'a mal entamée et on l'a perdue. Nîmes avait déjà sorti deux ou trois équipes de L1, on était donc avertis. Eux, ils étaient euphoriques, avec le public derrière eux... On savait que le président avait un peu allumé la mèche, que c'était un match à ne pas perdre. Mais on l'a quand même perdu. C'est le football, c'est comme ça. Il y a des moments où il faut être performant et, là, on ne l'a pas été, tout simplement.

Certains disent que ce MHSC du milieu des années 1990 aurait été la première équipe du MHSC championne de France si tous les jeunes éléments sortis du centre de formation entre 1992 et 1998 étaient restéw plus longtemps tous ensemble au club...
Ça, on ne le saura jamais mais c'est sûr que quand des affinités se créent et qu'il y a de la qualité tu peux faire des bonnes saisons, voire espérer mieux. Mais encore une fois, on ne le saura jamais en ce qui concerne tous ces jeunes. C'était en tout cas la preuve du bon travail du directeur du centre de formation de l'époque, Jacques Bonnet, qui avait à ses côtés un bon éducateur en la personne de Jean-Louis Gasset. Ce dernier a formé beaucoup de bons jeunes avec l'aide de tous les autres éducateurs du club. Ils s'attelaient à fabriquer de bons joueurs et de bons hommes, surtout. Ce n'était pas qu'une histoire de sortir des footeux, il fallait aussi qu'ils aient une tête bien faite et avec des valeurs propres à ce qu'est le MHSC.

Quelques mois après la demi-finale de Coupe de France perdue à Nîmes en 1996, vous jouez pour la sélection d'Arménie...
Cela correspondait un peu à la fin de ma carrière. J'avais l'opportunité de pouvoir vivre cette aventure-là dans le cadre des éliminatoires pour la Coupe du Monde 1998. Même si l'Arménie est un petit pays, c'est mon pays ! J'y suis né. Je n'oublie pas, même si j'ai grandi en France, que ce sont mes racines. Je n'y avais pas mis les pieds depuis 32 ans et je venais de perdre mon père l'année d'avant. Cela me faisait plaisir de retourner là-bas avec ma maman qui est partie en mai dernier... Cela faisait plaisir de voir ma mère heureuse, de revoir ses sœurs et ses cousins. 

Votre fin de carrière est un peu marquée par les blessures. Vous avez payé l'engagement parfois « kamikaze » dont vous avez fait preuve sur le terrain durant votre carrière ?
Oui, mais un peu comme tous les joueurs, j'arrivais en fin de cycle et j'avais beaucoup de problèmes au niveau des mollets avec des blessures et des rechutes. A un moment donné, il faut prendre la décision de s'arrêter et de raccrocher. Ça s'est arrêté en juin 1997 en ce qui me concerne. Honnêtement, je ne me souviens pas du dernier match, en plus j'étais remplaçant ou même en tribune. En cours de saison, j'avais signé un contrat avec le MHSC pour avoir une reconversion et intégrer le centre de formation. C'est ce qu'il s'est passé quand j'ai raccroché. La décision a été plus facile à prendre car je m'orientais vers la carrière d'entraîneur et je voulais passer, d'abord, par les jeunes pour transmettre mon vécu.

Au final, vous êtes un des seuls Nantais à avoir réussi au MHSC ! On se rappelle des échecs des Pédros, Loko, Gourvennec, Decroix et un peu moins Ouedec qui avait participé à une remontée du club.
En effet on avait récupéré pas mal d'anciens Nantais à une époque au MHSC et cela n'avait pas bien fonctionné. Je pense que, eux, ils sont arrivés dans une période où l'équipe ne tournait pas bien, avec une descente au bout. Ce n'est pas simple non plus. On ne peut jamais trop savoir pourquoi. Il y a des joueurs qui s'acclimatent mieux que d'autres dans certains clubs. Tout simplement.

Les personnes qui vous auront marqué au MHSC ?
La famille Nicollin bien sûr, et le président en premier lieu. Tous les entraîneurs aussi, que ce soit Mosca, Gili, Michel Mézy ou Kasperczak. Ils t'apportent tous un plus dans ta carrière. Loulou, si je devais le caractériser, je dirais qu'il est généreux, excessif dans tous les sens du terme. Mais un mec droit, un mec entier. Michel Mézy, lui, c'est un homme de caractère et un passionné du ballon. Ses causeries d'avant-match étaient fortes, il pouvait te faire passer des messages qui te touchaient et te mettaient en condition pour être performant dans le match. 

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