
Avant le déplacement à Nancy ce dimanche en championnat (17h), l'entraîneur montpelliérain René Girard fait le point sur l'état de ses troupes.
René Girard, comment abordez-vous cette rencontre sur le terrain de Nancy ?
Comme je le dis depuis le début de la saison, Nancy fait partie du même championnat que nous. Il ne faut pas oublier que l'une des contre-performances que nous avons faites à domicile cette saison était face à cette équipe lorraine (défaite 2-1 à La Mosson). Nous avons des points à récupérer sur un match comme celui-là. C'est une rencontre importante pour nous. Nancy est une équipe qui n'est jamais facile à jouer, et ce sera encore moins le cas sur leur pelouse synthétique.
Le MHSC semble sur une bonne dynamique… Est-ce le bon moment selon vous pour affronter cette équipe de Nancy ?
Rappelez-vous de ce que certains médias ont dit avant la venue de Valenciennes… Après la victoire face aux Nordistes puis le succès contre le Paris SG en Coupe de la Ligue, on serait presque tenté de dire l'inverse… Je crois qu'en football il faut rester humble. Les samedis se suivent et ne se ressemblent pas, même si la, en l'occurrence on joue dimanche (rires). Il faut jouer cette équipe de Nancy avec beaucoup de sérieux et d'attention et ne pas oublier que cette formation est en difficultés. Ils sont dans une position où ils ont besoin de points donc il faut s'attendre un combat et un match compliqué. Au-delà de ça, les Lorrains possèdent des joueurs de qualité comme j'ai pu le voir lors de leur match face à Nîmes en Coupe de France la semaine passée. À nous d’être costauds et de faire le maximum. Comme je le dis souvent, en football il faut oublier le match qui vient de se passer car celui qui arrive est toujours le plus difficile.
Est-ce plus facile de jouer Nancy sur sa pelouse de Marcel-Picot que de les recevoir ?
Il est certain qu'ils ont plus de difficultés devant leur public qu'à l'extérieur. C'est une équipe qui est bien organisée, qui possède beaucoup de joueurs de contre et de très bons footballeurs comme Hadji, Féret ou Bakar. Il faut rester vigilant même s'il est sûr qu'ils ont plus de difficultés à domicile. C'est à nous d'essayer de leur poser le maximum de problèmes et d'aller là-bas avec l'objectif de ramener un résultat positif.
Nancy est une des équipes qui vous réussit le moins depuis la saison dernière (deux défaites à la Mosson et un nul à Marcel Picot en trois confrontations)…
C'est vrai. Nous avions perdu lors d'un match à huis-clos à La Mosson la saison passée avant de perdre à nouveau face à eux cette année. Nous avions également ramené un match nul de notre déplacement en Lorraine l'an passé. Comme le proverbe dit « jamais deux sans trois » et que là, c'est notre quatrième confrontation face à l’ASNL, a priori, le plus dur est passé (rire).
Les trois rencontres qui se profilent face à Nancy, Saint-Étienne et Arles-Avignon sont-elles décisives pour la suite du championnat ?
Oui. Ces équipes font partie de « notre » championnat et nous nous devons d'être performants face à elles. Nous avons réalisé de belles performances face aux grosses cylindrées mais il ne faut surtout pas penser que les rencontres qui nous attendent vont être plus abordables ou plus faciles. Nous arrivons dans une période où toutes les équipes ont beaucoup d'espoir car, pour l'instant, personne n'est dans le ventre mou et tout le monde peut basculer d'un côté ou de l'autre. Les rencontres qui nous attendent vont assurément être difficiles. A nous de faire le maximum.