Le préparateur physique du Montpellier Hérault SC nous explique comment se gère une trêve internationale.
Nicolas. En premier lieu, comment s'organisent les séances d'entraînement en terme de préparation physique durant cette trêve internationale ?
Le premier point, c'est que notre effectif est loin d'être au complet puisque beaucoup de joueurs sont actuellement en sélection. D'autre part, nous étions dans une phase de travail intensif jusqu'à maintenant, donc cela nous permet un peu de régénérer les organismes des joueurs qui sont restés avec nous. On coupe un petit peu en termes de préparation athlétique car il est toujours préférable de travailler ce point-là quand l'intégralité du groupe est présent. On essaie de gérer cette période au mieux.
Un travail plus spécifique est-il effectué, notamment sur les joueurs qui reviennent de blessure ?
Oui. Mais que ce soit pendant la trêve ou pendant la saison, les joueurs qui reviennent de blessure ou de suspension ont toujours un travail individualisé et plus conséquent. Ça n'a rien à voir avec la trêve internationale.
Comment votre semaine de travail s'est-elle organisée ?
En premier lieu, les joueurs ont eu deux jours et demi de coupure après le dernier match contre Lens. La semaine a principalement été basée sur le jeu avec ballon et le travail devant le but.
Comment préparez-vous le sprint final du championnat ?
Athlétiquement, nous avons bien travaillé ces derniers temps. Nous allons bosser encore un peu afin de bien terminer les deux derniers mois. Beaucoup de matchs importants vont s'enchaîner dans cette période-là, il y aura pas mal de tension et d’enjeux aussi, donc il faudra gérer, d'autant plus que nous arriverons en fin de saison, les organismes seront fatigués et si on rajoute une charge de travail sur les matchs, cela peut engendrer pas mal de problèmes.
La chaleur arrive. Cela change-t-il quelques paramètres ?
Pour les joueurs oui, pour moi non. Les terrains sont meilleurs car moins gras et le soleil emmène un regain de vitalité – qu'il soit conscient ou inconscient – chez les joueurs. Traditionnellement, les beaux jours emmènent un regain d'enthousiasme.
Le MHSC va jouer à 21h face à Toulouse. Cela change-t-il la préparation du match par rapport à une rencontre qui se déroule à 19h ?
Forcément. On ne joue pas à la même heure, donc les repas sont décalés, les siestes sont décalées, le jour du match est plus long… C'est un peu différent. Cela dit les joueurs sont habitués à ces changements d'horaires. Il nous est déjà arrivés plusieurs fois cette saison de jouer à 21h La seule chose sur laquelle il faut être vigilant, c'est que le jour du match, les journées sont beaucoup plus longues et il faut bien les meubler.
À titre personnel, que penses-tu de la saison 2010-2011 du MHSC ?
Nous sommes en très bonne position en championnat, qualifiés pour la finale de la Coupe de la Ligue. Il faut jouer cette dernière partie de saison comme nous avons joué la première. Je trouve que pour une deuxième année en Ligue 1, on a fait une belle saison de confirmation sur la lancée de la précédente. Maintenant, il reste encore pas mal de matchs à jouer plus une finale de Coupe... Les bilans, on les tire à la fin, pas maintenant.
Sens-tu le groupe prêt physiquement et mentalement pour le sprint final ?
Mentalement, ce sont les joueurs qui ont la réponse. Physiquement, je pense qu'ils sont opérationnels même s'il existe encore quelques disparités.
