
Trois jours après s’être qualifié pour les demies-finales de la Coupe de la Ligue face à Lille, le MHSC a renoué avec le succès en championnat en battant Toulouse par la plus petite des marges (1-0). Un score serré qui traduit bien ce que fut cette rencontre : accrochée et physique. Organisés dans leur 4-1-4-1 habituel et bien regroupés défensivement, les Toulousains ne laissaient que peu d’espaces aux Montpelliérains pour s’exprimer. Dans pareille situation, quoi de mieux que les coups de pieds arrêtés pour essayer de débloquer la situation. Le premier cou-franc d’Estrada était détourné en corner (5e), le second trouvait la tête de Giroud qui plaçait le ballon hors de portée du gardien (1-0, 21e). Menés au score, les hommes d’Alain Casanova étaient contraints de se découvrir un peu plus. Mais si les Violets tenaient mieux le ballon, ils ne se montraient dangereux qu’à deux reprises. Mais que ce soit en gagnant ce tête à tête avec Sissoko (31e) ou en claquant ce coup-franc de Machado (38e), le portier montpelliérain Geoffrey Jourdren s’imposait avec classe et autorité.
Au retour des vestiaires, les Toulousains privaient les Montpelliérains de ballons. M
is en difficultés, les Pailladins avaient le mérite de s’accrocher et de ne pas concéder de réelle occasion franche. Geoffrey Jourdren s’imposait une nouvelle fois avec brio dans sa surface (58e), avant de voir une tête de Congré passer au dessus (73e). Dominateurs de manière stérile, les Toulousains laissaient planer le doute d’une éventuelle égalisation. Mais contrairement à la saison dernière face aux Violets, les Montpelliérains ne se sont pas laissés surprendre dans les dernières secondes. Si Belhanda (80e), puis Kabze sur coup-franc (88e) se créaient les deux dernières occasions, plus rien ne sera marqué dans cette rencontre. Grâce à ce succès acquis de haute lutte, les Pailladins se hissent à la 3e place du classement à un point du leader brestois. Une sacrée performance qui permet au MHSC d’avoir un bon matelas de points avant d’aborder deux déplacements consécutifs, à Nice puis à Marseille. Deux gros matchs que les Pailladins peuvent aborder sans trop de pression.