La série "Génération 90', Mention Gambardella" continue sur mhscfoot.org avec cette semaine Younes Belhanda, milieu de terrain pailladin depuis 2 ans et international marocain depuis un mois.
Nom : Belhanda
Prénom : Younes
Naissance : 25 février 1990 à Avignon
Signe astrologique : poisson
Poste : Milieu de terrain
Au MHSC depuis : 2003
Arrivé en 2003 du côté du Centre de Formation du MHSC, "en même temps que Mapou", Younes avait donc un an d'avance sur ses collègues de 1990 (arrivés en 2004). Pourtant l'avance ce n'est plus vraiment ce qui le caractérise... Souvent le dernier à pointer le bout de ses crampons à Grammont, le n°29 montpelliérain est l'actionnaire majoritaire des amendes du vestiaire : "C'est un truc de fou, je pense que le meuble TV est à moi et bientôt on va pouvoir acheter la télé avec mes sous". Ce n'est pas le banquier Spahic qui va s'en plaindre...
Banquier c'est d'ailleurs le métier qu'aurait aimé faire Younes s'il n'avait pas été footballeur, "ou comptable". Enfin ça c'était en primaire car dès le collègue le jeune Belhanda avait une idée très précise de ce qu'il voulait faire plus tard. "Footballeur professionnel" renseignait-il dans la fiche d'orientation du début d'année : "C'était un rêve mais je savais qu'il était réalisable. Tous ceux qui mettaient un métier comme comptable ou ingénieur on 
savait très bien que ça ne se réaliserait pas. En mettant footballeur je savais que je pourrai aller au bout".
Né dans le Vaucluse à Avignon, le "Gremlins" a grandi à Fournes dans le Gard entouré de ses parents, de son grand frère et de ses quatre soeurs. Pourtant Younes ne regardait pas vers le Sud quand on lui parlait de ballon rond : "Je supportais les équipes du Nord comme Lens ou Saint-Etienne". Une anomalie vite rectifiée par sa "phobie" du froid et sa venue à Montpellier. Un club qui l'a séduit par sa politique autour des jeunes : "Avant d'arriver ici, je suivais Montpellier à la télé et j'avais vu un match où 16 joueurs issus du Centre de Formation étaient alignés, ça m'a motivé pour venir".
Et sa chance dans la Cour des Grands, Younes l'a saisi dès la signature de son contrat pro en juillet 2009. Intégré au groupe pro lors du stage d'avant-saison à Mende, malgré le choix d'"Une souris verte" pour son bizutage, le milieu de terrain découvrait la Ligue 1 pour le retour du club parmi l'Elite face au PSG, un certain 8 août 2009. Titularisé d'entrée par René Girard, Younes Belhanda tirait le corner qui allait offrir la balle d'égalisation à Emir Spahic. Une sacrée performance pour une première ! Mais son plus beau souvenir reste : "Le but à Marseille malgré la défaite, marquer contre Marseille c'était énorme".
Et depuis le petit a fait du chemin, enchaînant les matchs avec toujours la même envie. Une motivation qui n'a pas échappé au nouveau sélectionneur marocain, Erick Gerets qui a récemment appelé Younes avec l'équipe première du Maroc. Titularisé d'entrée face à l'Irlande du Nord, le "Lionceau" de l'Atlas a délivré une prestation pleine de promesses. Une rage de réussir qui a toujours drainé le parcours de "Youyou" : "Quand j'étais petit je voulais terminer partout premier, surtout au tennis et au ping-pong, je voulais faire tous les sports en même temps, je faisais aussi de la gym et du judo".
Une boulimie sportive et une hyperactivité qui explique peut-être le côté "Monsieur Catastrophe" du garçon. "Quand j'étais petit je cassais tout dans la maison, la télé, les vases de ma mère, les pots de fleurs. C'est parce que je jouais au foot dans la maison...", reconnaît Younes. Mais des fois la maladresse aurait pu tourner au drame, notamment pour sa petite soeur, victime par deux fois des "boulettes" de son grand frère : "Une fois j'ai renversé une piscine gonflable, le sol était mouillé, elle a glissé et s'est cassée les dents. La deuxième fois ça aurait pu être plus grave, j'ai jeté une boule de pétanque à au moins 6 m de hauteur et en retombant elle a effleuré sa nuque, j'ai eu très peur".
Dans les vestiaires, entre les jeunes le chambrage est toujours de rigueur. Younes n'échappe pas à la règle : "Il m'appelle Gros Pied ou Dinosaure parce que j'ai les orteils trop gros. Mon podologue ne veut même plus me toucher les pieds !" Et quand on lui laisse carte blanche pour tacler un de ses coéquipiers c'est Karim Aït-Fana qui en fait les frais : "Karim il faut qu'il achète du grillage ! Chaque week-end il prend son petit pont !" Comme la plupart de ses coéquipiers, c'est dans la peau d'un ancien qu'il aimerait se retrouver pendant 24h : "J'aimerai être Pitau ou Dernis pour voir ce qu'ils font de leur journée parce que les jeunes je sais ce qu'ils font".
A l'école c'est l'Histoire qui retenait toute son attention : "J'aimais beaucoup la période de la Seconde Guerre Mondiale, beaucoup moins la Guerre Froide". La sienne d'histoire en est à son commencement. Il était une fois un petit "Gremlins" qui rêvait de devenir footballeur. Aujoud'hui le "Lionceau" aspire à devenir un "Lion de l'Atlas" et de continuer à défendre les couleurs montpelliéraines. Ils vécurent heureux et gagnèrent beaucoup de trophées...
Younes du tac au tac :
Est-ce que tu sais qui a remporté le championnat espagnol l’année de ta naissance ?
Barcelone
Quel était ton dessin animé favori quand tu étais petit ?
Rémi sans famille
Tu avais un petit surnom ?
Gremlins
Ça ressemble à quoi un week-end type pour toi ?
Match puis je rentre dormir chez moi, même si je n'arrive jamais à me coucher très tôt après avoir joué.
Quelle est l'émission que tu regardes en secret ?
C'est pas un secret, c'est Les Feux de l'Amour, mon personnage préféré c'est Sharon. D'ailleurs je tiens à rectifier quelque chose, c'est moi qui ai initié Fodé (Koita) et maintenant il est accro.
Quelle est la chanson que tu chantes sous la douche en ce moment ?
Je ne chante pas je préfère laisser ça à Abdé (El Kaoutari)
Quelle est ta citation préférée ?
L'habit ne fait pas le moine
